Houba, Bouvier d’Appenzell, 1ère promenade en liberté
Depuis Lundi, Houba dort dans une grande vari kennel, qu’il a peu de chance de parvenir à détruire ou à retourner. Dans la journée il a droit au grand panier, le même que celui de sa sœur d’adoption, (bleu pour le garçon, rouge pour la fille) le problème est que, à l’instar des humains, « l’herbe est toujours plus verte chez les autres » Savana veut le lit de Houba, ce qui donne de jolis échanges vocaux, car, le marsupilami qui n’est pas d’un caractère particulièrement conciliant, entame un concert de protestation destiné à prendre le quartier à témoin du sans gène de la demoiselle. Savana tient le territoire occupé, babines retroussées, et rugissements de fauve, ça peut durer de longues minutes. Même scénario pour les jouets : la mégère-presque-apprivoisée adore lui piquer pour les planquer dans son lit à elle, ce qui ne manque jamais de déclencher les décibels hurlants. Parfois les combattants s’écroulent dans le même panier, parfois ils sortent transformer les vocalises en partie de catch musclée.
Mercredi matin grande ballade au Grau du roi, le petit prince noir est bridé avec sa longe derrière lui façon .pêcheur à la traîne. Nous quittons le sentier pour descendre dans la « lande » un espace sablonneux en bordure d’étang avec des pins maritimes et des joncs. Allez, on ose : on laisse l’oiseau s’envoler : Des odeurs nouvelles, se rouler dans l’herbe, dans le sable, écouter les oiseaux, courir, on rappelle Houba … Savana arrive au galop, le marsupilami sur les talons, félicitations, récompenses, la promenade dure quasiment 2 heures, et nous ne rattachons qu’une fois de retour sur le sentier, dans le dernier virage. (Merci Savana ! tu es en train de devenir un super coach du rappel dynamique)
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