Trishka, Houba’s minmoy 16 mois

Pourquoi nous surnomme-t-on  les zébulons ou marsus, mon frère et moi ? On fait des bonds ! contents, excités, impatients, besoins de communiquer = on saute, sans élan, on bondit, on rebondit sans trempoline . Depuis tout petit on a beau nous répéter « en bas » « pas sauter » nous ignorer, nous jeter des friandises au sol, nous tourner le dos, rien n’y fait « qui ne saute pas n’est pas appenzeller » à croire que nous avons été élevés par Jean-Charles Gicquel. Bon, le frérot s’est calmé en prenant des poils blancs SAUF à l’heure de la gamelle, il faut le voir !!

Trishka a une tatie d’amour le mercredi qui accepte ses démonstrations de marsupilami (La particularité la plus surprenante du marsupilami est sa queue.:. S’il enroule sa queue de façon hélicoidale, alors elle devient un grand ressort dont il se sert pour faire de grands bonds.  Botte secrete  : Elle peut même lui servir de canne à pêche pour piranhas. 😀) Démonstrations  d’amour fou, brutal façon bulldozers (nos appis ne font pas dans la délicatesse)  . Chaque fois que ces 2 là se rencontrent l’échange est renversant 🙂

Nous promenons en semaine, loin de la foule, pour pouvoir les laisser jouir de leur liberté. Le revers du collier est que croisons rarement des congénères inconnus = quelle sera l’attitude de la marsuchiote dans l’ambiance bruyante des concours ? En attendant on s’entraine !

 

et on travaille le « calme » lorsque les copains sont sur le terrain.

Justement, retour sur la première compétition de hoopers de miss Trishka. (Super Tatie n’est pas là, entre les mains d’un super chir. elle va trop nous manquer!)  Ignorant son comportement dans le « bruit et la ferveur » je n’inscrit qu’elle, Houba restera à la maison c’est plus confortable (pour moi) . Le rendez-vous est très matinal : 7h30 du matin alors que nous ne sommes qu’une quarantaine de participants. 30 minutes de trajet = ça donne un réveil à 5h30 afin de pouvoir tout préparer pour la journée de l’homme, donner à manger aux 2 garçons et placer des gamelles d’eau fraiche un peu partout. La demoiselle des Sources de Feanor ne se fait pas prier pour embarquer, alors que Houba tente une sortie en force (culpabilisation vadé rétro) … Nous arrivons just in time et, chance, l’emplacement qui nous est imparti pour stationner est à proximité du terrain ou nous allons évoluer. (La cage souple qui est un refuge paisible dans lequel mon Prince noir d’Occitanie fait son yoga d’avant et après concours n’est – pour l’instant – pas envisageable avec mon anarchiste black bloc) rappelez vous :

Récupération du dossard et je nous jette dans la mêlée : bain de foule des bi et quadripèdes … Bilan : J’ai du dire « NON » 55 fois, (je sais c’est interdit par les intégristes de l’éducation, mais c’est un autre débat)  « désolée » autant (aux maitres cette fois) , me ramasser unvol plané-super gamelle un moment d’inattention ou Trishka a tiré en sens inverse, bref  mise en bouche catastrophique ! J’ai incontestablement la chienne la plus sociable et démonstratrive de la compagnie. 😀

Après une « mise au travail » (je dirais plutôt tentative) en ce milieu, oh combien distrayant, avec quelques tricks et ordres basiques, retour au calme dans la voiture : nous ne passons que vers 10h ! Heureusement il y a les copines en N1.

1er passage nous pénétrons sur le terrain en laisse lasso – plus pratique à retirer – (on a reçu celles commandées chez Giuty créations) Trishka poursuit sa démo de mauvaise élève, elle tire et joue les chiens de chasse, truffe au sol. Je sens les regards critiques « trop tôt, elle n’est pas prête ». Pas le temps de douter ! Nous voici face au départ.  Je prononce les mots magiques  « boulot » et « départ » mon irréductible se met en position de travail façon 1ère de la classe et suit les ordres scrupuleusement jusqu’à l’avant dernier agrès qu’elle ignore ; et là ; au lieu de faire ce que je serine à mes troupes « ignorez, continuez, vous ne perdez que 20 points » je m’entête à vouloir lui faire reprendre le tonneau qu’elle a zappé. Éliminée, entièrement de ma faute ! En fait je suis soulagée car ma rebelle qui est un modèle d’indiscipline à l’extérieur a confirmé qu’au travail c’est l’inverse. La juge vient m’expliquer à quel point c’est dommage car j’ai « un super chien » 😉

Les copines, qui ont également fait un éliminé chacune, doivent repasser en fin de matinée, tandis que nous, n’aurons nos 2 épreuves suivantes, que dans l’après midi. Nous avons donc largement le temps avec nos 5 poilus (dont 2 retraités)  de faire une belle balade. Trishka nous fait un show de chasse aux papillons. Heureusement ces derniers ne s’aventurent pas sur les terrains pierreux de compétition car la miss est incapable de résister au ballet coloré des lépidoptères (elle m’a fait le coup à l’entrainement : arrêt en plein parcours pour les imiter) Nous croisons d’autre compétiteurs en laisse ou détachés, chaque fois je rappelle, chaque fois elle m’écoute. (finalement sa personnalité secondaire est la vilaine, l’ange domine. Ouf)

2ème et 3ème parcours bonheur ! la puce démontre une fois de plus que Anne Ségolène ne s’est pas trompée en me la destinant : nous validons le passage en N1 du 1er coup, au 1er concours 😊 Les copines du club repartent également avec 1 pointage pour l’une la validation en N2 pour l’autre. What Else comme dirait certain.

Retour à la maison, une journée de repos, et, bonjour la tempête, pourquoi j’en parle ? parce que lorsque pluie et vent violent se déchainent j’ai 3 tricos qui hésitent à mettre la truffe dehors, n’y vont que lorsqu’ils ne peuvent plus faire autrement et encore, à moins d’1 mètre de la porte vitrée, SAUF une, la pisseuse, qui trouve beaucoup plus conforme à son standing d’inonder le carrelage. Vous allez encore me dire que ce n’est pas elle, sauf que les garçons lèvent la patte …

A Suivre

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