Trishka, Houba’s Minimoy Juin 2023

Concernant l’arrosage, j’ai renoncé, j’avoue ma faiblesse : son plaisir de jouer avec l’eau est tel que je la laisse batailler avec le jet (sauf dans le potager en carrés, évidemment) un bon bouchonnage-serviette avant de regagner l’intérieur et miss bulldozer 2 a le sourire. Curieusement, la coquille piscine-bb, elle, n’a aucun succès : les 3 poilus la boycottent … Des astuces ? je suis preneur j’ai essayé « bonbons », balle, aide du jet d’eau, j’y ai mis les mains, les pieds … Echec et pattes (une à la rigueur mais pas plus)

                                                    Le premier week end de Juin, j’avais formation de monitorat Hooper dans les PO, programme chargé avec un début à 8h30 le matin. Réveil à 5h ça pique ! préparer la table du p’tit déj de l’homme avec un thermos de café  qui sera bien chaud lorsqu’il se lèvera, Faire manger les 3, explorer le jardin à la lampe torche pour vider les robinets, checker l’organisation mise en place, … Départ 6h20, histoire d’arriver tôt pour trouver une place à l’ombre si possible, installer la couverture becool (isolante) sur le 4X4, et, surtout détendre Trishka. La voiture déborde : cage en tissu, glacière, sac de voyage, siège pliant, trousse de secours, valise de la miss (joujoux, longes de longueurs différentes, colliers de rechange, serviettes et paréos (protections) pour l’hôtel, rations de croquettes du soir et du lendemain, clicker, récompenses, etc). Mini Appenzell, toujours partante, saute dans l’auto sans attendre mon assistance. Les garçons ne protestent même pas, ils n’ont pas leur compte de sommeil.

Trishka patiente gentiment dans la voiture pendant la théorie, puis en bord de terrain lorsqu’elle ne sert pas d’exemple de débutant. Marsuchiote ne dément pas sa réputation de zébulon : sauter, sauter pour dire bonjour, sauter pour exprimer sa joie de vivre … «qui ne saute pas n’est pas (chiot) Appenzellois» Sinon, pas d’aboiement (ouf !) et rappel ok lorsqu’on me demande si je peux enlever sa longe (alors que les stagiaires et quelques chiens sont autour).

Notre première nuit en tête à tête à l’hôtel est tranquille si ce n’est une gesticulation vers 4h du matin qui m’amène à enfiler mon jogging pour sortir explorer les espaces verts éclairés (merci au dieu des parkings sécurisés).  Apparemment pas d’urgence technique mais mademoiselle vidange quelques gouttes pour me faire plaisir.

Retour sous la couette jusqu’à 7h (par rapport aux 5h de la veille, c’est le paradis) j’ai un devoir à préparer pour l’examen (trop KO la veille au soir pour réfléchir). Trishka n’est plus sollicitée pour cette deuxième journée mais les pauses nous permettent de croiser plein de gros chiens et d’explorer le verger voisin : des abricots jonchent le sol et le vent qui souffle s’amuse à faire tomber les fruits murs encore accrochés aux branches. Curieusement, l’abricot n’a pas la valeur d’un kumquat au flair de Zebulon junior qui leur préfère sa balle.

Week end réussi : un petit chien bien agréable comme compagnon de route et le monitorat en poche. Houba, pas rancunier pour une croquette, nous accueille tout en câlins, tandis que Jack entraine sa petite sœur de cœur dans une course endiablée (sauf qu’il n’a toujours pas capté comment il est possible que la diablesse soit devenue si rapidement plus grande que lui)

J’emmène Trishka avec Houba pour sa première grande balade en liberté totale. Jack reste avec son maître : entre les vociférations d’impatience dans l’auto et les tentatives d’intimidation des promeneurs qui ne lui plaisent pas, on va éviter les mauvais exemples 😊 ; Mission réussie ! zenitude absolue en voiture, indifférence totale des coureurs croisés et rappel parfait (merci Houba ♥)

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