Trishka, Houba’s minimoy 1an demain

Au lendemain du 16 Septembre, des travaux et des ouvriers plein la maison, pas rigolo : le trio de tricos est cantonné côté jardin, privé de commérage et de chasse aux trésors : impossible de fouiner les bouts de cartons ou de plastique, impossible de faucher les outils pour les mordiller. Bref une semaine pauvre en activités. Mais le nouveau lit remporte un canin succès (blanc ? je n’ai peur de rien :D)

Heureusement Trishka a pu quand même aller à la balnéo (il parait qu’elle nage à fond 😊 en fait , elle adore ça, si j’en crois les gros câlins à Céline dès qu’elle l’aperçoit), souvent il y a des copains ou des copines, parfois elle a la permission de nager en double et de faire la course. Miss zébulon grimpe d’elle-même sur le tapis de course et garde tonus et sourire pendant les 15 minutes d’exercice. Quand, au final,  elle a le droit d’escalader les grosses cacahuètes qui ressemblent à des ballons, elle en profite pour voler des bisous (c’est Houba qui lui a appris) à Céline et à ses apprenties, nettoyage de peau gratuit.

 

Question papouilles et bisous Trishka a été servie : sa tatie d’amour, qui était venue la chercher avec moi a passé quelques jours à la maison, suivie d’une copine que Houba connaît et qui était la maitresse de la sosie de Savana. (Miss des Sources de Féanor n’a connu ni Savana ni Béryl, elles brillent a jamais parmi les étoiles.)

 2 mois que Trishka a eu ses 1eres chaleurs, Il est temps de songer à la stérilisation. Notre vétérinaire ne fait pas de chirurgie. Pas envie de confier la marsuchiote à un inconnu. J’envoie un message à Paul S. (le sauveur de Houba à l’Ecole vétérinaire de Toulouse) dont j’ignore si il est encore à Languedocia. Moins d’une heure plus tard, le contact est rétabli et Paul se chargera avec plaisir de l’intervention. Rendez-vous est pris après l’examen de socialisation que doit passer Mademoiselle, faute de quoi elle ne pourrait pas participer aux futures compétitions de hoopers.

Rares sont les Caesc (certificat d’aptitude à l’éducation sociale du chien) organisés dans la région. Aussi quand le club de Nimes (avec lequel Houba a souvent eu des interclubs de Hoopers) en a annoncé un, on s’est dépêché de s’inscrire.

Dimanche 1er Octobre, donc, Trishka a fait la démonstration – mode marsupilami – de son extrême sociabilisation 😊 😊 Rappel OK et joyeux, Pour la marche au pied « peut mieux faire » mais c’était la plus jeune des candidats. Examen réussi !

Le 11 octobre je confie la miss à Paul S. et m’enfuis avec une copine passer la journée à la foire pour éviter de tourner en rond. Je récupère Trishka le soir avec un joli body fille (des boutons pressions sur le dos pour libérer les orifices de vidanges) Paul connaissant mon aversion pour les collerettes a décidemment ma reconnaissance éternelle : Il a procédé par coelioscopie, technique qui limite le traumatisme et favorise la cicatrisation. Le bilan sanguin pré-opératoire est top, donc d’ici une dizaine de jours ce ne sera plus qu’un souvenir.

En attendant, je dois empêcher la convalescente de sauter, courir, jouer avec les garçons pendant 3 jours ☹  Donc sortie en laisse dans le jardin pour les besoins naturels et isolement dans la caisse (qui refait salon) le reste du temps. Contrairement à mes craintes, Trishka redevient fan absolue de sa kennel, nul besoin de la contraindre, elle s’y terre et n’en sors que pour dévorer ses croquettes ou consentir (heu !…)  à me suivre à l’extérieur. 1er jour RAS mais le lendemain …. Trishka fait le tour du jardin, refait le tour, re-re fait le tour, dix fois, quinze fois (je bats mon record de nombre de pas hors rando) mais pas le moindre petit pipi. Parallèlement miss appenzell qui d’ordinaire boit des litres (comme son frère d’ailleurs) se restreint ? Et revoila ma vielle copine l’angoisse, tic tac. Paul S. contacté, ne s’inquiète pas outre mesure mais « si elle ne s’est pas libérée d’ici le lendemain matin, là, il faudra consulter » (un samedi ! et lui ne sera pas dans la région …) Sur les conseils de Anne Ségolène et de G. je mouille les croquettes (car la pisseuse devenue rétentrice a toujours bon appetit) et je dilue du miel dans de petits bols d’eau qu’elle vide consciencieusement. Minuit toujours rien. 5h potron minet, tour du jardin : NADA. Je vérifie les horaires d’ouverture des cabinets véto, je prépare son dossier et mes affaires et retourne sous la couette broyer du tricolore. 7h du mat. Dernier tour de jardin et Oh miracle, le dieu des pisseuses m’a entendu, Trishka se libère enfin, copieusement !!!! Sans doute redoutait elle que « ça » la tire, en tout cas elle file boire dans la gamelle, retour à la normale. Incident clos. Seule anomalie : Melle des Sources de Féanor a la démarche de Lucky Luke.

Plus que quelques jours sans promenade (5 minutes sous surveillance autant dire rien) sans sport et sans catch avec les copains. Pas besoin de me fâcher : la marsupila-miss se protège des assauts des garçons en se réfugiant dans la caisse devenue son terrier. Le body très souvent enroulé ouvert dans la journée ne la dérange pas et elle n’essaie pas non plus d’atteindre ses cicatrices, au demeurant minuscules et très jolies. Le 12ème jour, notre vétérinaire habituelle procède aux vérifications techniques : les points se sont résorbés seuls comme prévu. Trishka peut reprendre son entrainement, pour le record de saut en hauteur Balthazar Kadiyogo n’a qu’à bien se tenir 😊

Houba a sa 1ère compétition de Hoopers à Claira (3 heures de route aller-retour) Trishka est du voyage et, bonheur pour nous 2, sa Tatie chérie nous rejoint sur place pour s’occuper de la marsuchiote pendant les passages et la préparation du grand. Une belle journée avec les copines.

Trishka, déjà fan de hoopers râle un peu d’être interdite de parcours , patience poussinette, le temps passe trop vite, demain tu souffles déjà ta première bougie. Et …du côté des Sources de Feanor la famille va s’agrandir d’un jour à l’autre .

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