houba, Bouvier d’Appenzell, lundi 18 mars 2013

Les terrains sont gorgés d’eau, nous choisissons malgré tout le Grau du Roi pour notre promenade matinale. Les poilus adorent patauger de toutes façons, et nous, nous sommes équipés. Le courant du Vidourle qui rentre dans l’étang est fort, nous voyons des troncs « flottants » avancer à des allures de off shore. Le chemin n’est plus qu’une flaque géante, nous descendons dans la lande. L’étang avance dans les terres et l’eau de pluie gorge la terre sablonneuse. Le soleil perce et dessine de jolis reflets, nous marchons dans les salicornes pour éviter de s’enfoncer trop profondément. Savana et Houba jouent à la course poursuite. Bel effort pour le marsuchiot qui disparaît dans les sansouires. Savana décide de traverser un canal, le petit Prince noir la suit aveuglément, et … n’a plus pattes. Il ne s’affole pas, ne « chouine » pas, ne s’interrompt pas, il nage sans le savoir et reprend pattes de l’autre côté, toujours aussi gaiment. Vidéo. 

L’après midi, les terrains du club canin oscillent entre pédiluves et bains de boue. On a droit au grand terrain du fond et à Jacky pour le cours des chiots. La marche au pied en laisse est toujours aussi catastrophique. Je vais chercher le jouet resté dans mon sac pour tenter d’attirer l’attention du marsupilami. C’est mieux qu’un poulet sortant de la rôtissoire. Ce jouet le rend fou, à moi de garer mes doigts pour qu’il ne les confonde pas avec sa « proie » (maintenant j’ai une boite de sparadraps dans mon sac en permanence)  Mais au moins, il est « sur moi » . Nous travaillons sans laisse quelques obstacles, autant dire des tours de manège pour Houba, HEUREUX, il mord sa proie-récompense à pleines dents, parvient à déchirer l’une des extrémités et se sauve avec. Il mâche, nous lui courons après, Jacky et moi, il refuse de laisser et avale….. Une seule solution : urgence vétérinaire, mais Houba en décide autrement il recrache le morceau et repart gaiement vers d’autres bêtises. Ce chiot me rendra cardiaque. Le reste du cours est positif, le marsupilami nous fait une démo de : table, assis, couché, assis, debout digne d’un grand et se régale sur le chapeau et dans le tunnel. C’est le tour de Savana, énervée par l’attente, elle me fait quelques faux départs, mais objectivement ses parcours d’agility s’améliorent. A moi de courir plus vite (actuellement me freinent et la peur de glisser, et, quelques abus  de petits plats mijotés – vivement le printemps ! )Ce soir Houba devrait bien dormir, dans sa vari kennel, car bien que le mystère du tapis n’ait pas été solutionné, le coupable désigné est Houba : sorti vers 23 heures, il manifeste une urgence tantôt à 1 heure, tantôt à 3 heures et de nouveau à 6 h/6 h 30 (résultats d’un transit encombré par tous les machouillages de bouts de bois, feuilles et résidus des graines que les oiseaux laissent tomber en fouillant les mangeoires) Vivement le printemps et les nuits normales !suite