Houba, Bouvier d’Appenzell, croqueur de gratounette.

Ce chiot n’est pas un chiot, c’est une machine à engloutir tout ce qui passe à portée de truffe. Un kangourou croisé avec une autruche. Jeudi midi, de retour de ballade, je vois Houba « stagner » dans un coin du jardin, la truffe au sol, je vais voir ce qu’il y a de si intéressant : en fait le petit prince a vomit ses croquettes, encore ? En ramassant j’aperçois du rouge, j ‘appelle l’homme, nous procédons à l’examen angoissé de ce que je crois être une boulette (tout de suite le scénario catastrophe) et qui se révèle être un gros morceau de « gratounette ». Bêtement soulagés, nous reprenons nos activités respectives. L e soir, Houba vomit de nouveau ses croquettes, en fouillant le jardin nous trouvons trace d’autres « rejets » et de nouveaux petits morceaux d’éponge. , ce qui signifie que le marsuchiot ne digère rien depuis le matin. Pourtant il a l’air « normal » et toujours affamé. Tout le monde au lit, nous aviserons au matin. Levés de bonne heure, hélas Houba a encore rejeté des croquettes pendant la nuit. Les vétérinaires n’ouvrent qu’à 9 heures, nous décidons de de lui donner des sardines à l’huile d’olive pour tenter de « faire passer » et emmenons tout le monde promener en attendant. Houba reste « au pied » sans que je lui demande. Aie !, pas bon signe  ça. Les sardines prennent le même chemin que les croquettes. La véto nous prend entre deux rendez vous. .. Pas de fièvre, Houba n’est pas déshydraté, pas de signe d’occlusion = piqure d’anti vomitif+ maxi dose d’huile de paraffine + désinfectant intestinal et l’éternelle argile. Quatre heures plus tard, l’huile de paraffine n’a toujours pas fait son effet, coup de fil au véto qui se veut rassurant : l’effet peut se faire attendre jusqu’au lendemain. Le zébulon ressemble plus à une marmotte en hibernation qu’au marsupilami habituel. Et il ne peut pas faire un pas sans que nous ne lui emboitions la patte : éliminera, éliminera pas. Le suspens a duré jusque samedi soir. Si seulement ça pouvait lui servir de leçon, mais si j’en crois les copines du net propriétaires d’appenzell, il y a peu de chance qu’il devienne raisonnable rapidement. Tout à l’heure j’ai peint la caisse qui sert de rehausseur de gamelle (trop moches les modèles du commerce), un coup de vent et l’éponge abrasive dont s’était servi l’homme pour poncer s’est envolée, devinez qui s’en est emparé et à commencé à la grignoter ….

Houba, Bouvier d’Appenzell, le danger est partout.