Houba, Bouvier d’Appenzell, encore une frayeur !

 je suis une fleur, non

Le Muguet porte bonheur, c’est vrai : le soleil est revenu cet après midi, et le kangourou a retrouvé la forme. Nous avons encore eu une belle frayeur ! Tout allait bien malgré les intempéries. Des cousins étaient là pour quelques jours, nous leur avons prêté des k-ways et, tout le monde partait gaiement en promenade les matins, au grand bonheur des deux aboyeurs, qui pouvaient courir d’un couple à l’autre et faire des parties de cache cache. (Houba triche, il n’a qu’à suivre sa sœur), sans parler des bains de boue dont ils raffolent tous les deux. L’autre jour, nous avons croisé une voisine au retour : bottes en caoutchouc, chapeau de pluie breton, ciré + parapluie pour « aller faire des courses » horrifiée par le fait que nous promenions par ce temps à ne pas mettre un chien dehors, elle nous a mitraillé de questions sur le bain qu’immanquablement nous étions dans l’obligation de leur donner à chaque retour. Nous n’avons pas eu le cœur de la détromper. Bouchonnage + enveloppement à la serviette chaude, suivi d’un bon brossage quand le poil est sec, et le tour est joué. Les deux compères adorent être frictionnés, et, Houba, a pour habitude de s’asseoir contre le radiateur (ben oui, le thermostat déclenche encore le chauffage fin avril) en attendant d’être enveloppé dans la serviette chaude. Ensuite nous allumons une bonne flambée (Novembre en avril) en attendant l’arrivée du printemps. 2 dans les cistes en fleursBien sûr nous avons voulu faire découvrir la petite Camargue à nos hôtes, Dimanche, super  promenade, Houba et Savana connaissent bien, donc s’éloignent volontiers, font des courses poursuites, disparaissent, j’appelle …….. Le marsuchiot revient au triple galop, très fier avec un os dans la gueule, qu’il me donne sans se faire prier (pas courant ça), Savana arrive à son tour avec un butin que je lui arrache. Ça ressemble aux os d’un bassin de lièvre. Nous jetons ces « délices » au fond de l’eau tout en distrayant les morfalous afin qu’ils ne tentent pas une apnée récupératrice. Nous nous félicitons, pensant avoir évité le danger et faisons demi tour pour éviter d’approcher de la zone qui recèle certainement les restes du pauvre lapinou. La ballade se termine sans histoire. De retour au bercail, les deux énergumènes sont d’un calme inquiétant et le kangourou a de nouveau une diarrhée « chute du Niagara » Mais l’œil est vif et il englouti sa gamelle à la vitesse habituelle, donc pas d’inquiétude. Sauf que vers la fin de l’après midi, le kangourou vomit ses croquettes  et commence à geindre, le temps de nettoyer le tapis (sur le carrelage ç’aurait été trop simple) rebelote, et l’homme croit reconnaître une peau de lapin. La maison devient une espèce de chantier de nettoyage d’un côté, salle d’examen de l’autre : le ventre est souple, la truffe fraiche, le regard normal, pas de sang … on se rassure comme on peut. Savana ne quitte pas son panier.  On accompagne le petit prince dans le jardin à tour de rôle, on l’oblige à s’hydrater, mais les accidents se répètent. Houba se vide et nous nos estomacs font des scoubidous. Nous décidons de veiller le marsuchiot toute la nuit, l’homme dans le fauteuil et moi sur le canapé, Houba finit par s’endormir contre moi. Je n’ose plus bouger de la position assise dans laquelle je suis ; nous communiquons en chuchotant. Deux heures plus tard, Houba ayant l’air tranquille, nous décidons de monter finir la nuit à l’étage.

A 5 heures du matin, vérification : pas de nouvel accident. Debout à 7 heures, Les nausées ont disparu, les diarrhées seront stoppées avec du riz collant et de l’argile. 24 heures plus tard, le zébulon reprend ses exercices de trampoline et nous notre souffle.  

Suite  Houba, Bouvier d’Appenzell, croqueur de gratounette.

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