Houba, Bouvier d’Appenzell, dans les bois, loup y es-tu ?

etoile-d-or.JPGDimanche une éclaircie, nous sommes allés promener dans les bois, histoire d’avoir les pieds presque au sec.flaque.JPG Pour éviter les flaques, nous empruntons les petits sentiers, après avoir pris soin de relever la position de la voiture sur la boussole du Smartphone. Jolie promenade, les romarins sont en fleurs et quelques jonquilles sauvages égaient les clairières, nos deux loulous suivent les pistes des lapins, disparaissent, et reviennent dès que je pousse mon cri de ralliement. Les fourrés s’épaississent et, nous apercevons dans les buissons les traces d’un campement de fortune (ou plutôt d’infortune) là ou nous avons vu disparaître le marsuchiot et la sauvageonne … La damoiselle réapparait, tandis que le zébulon reste sourd à mon rappel un tantinet angoissé. j’insiste avec le cri de guerre dans les aigus  auquel même pas un marsupilami ne peut résister d’ordinaire… Trois secondes de blanc (autant dire trois heures), et le grondement d’un fauve pour toute réponse, Houba sprinte dans nos jambes, l’homme a juste le temps de saisir son bâton de marche comme un glaive, nous nous attendons tous les deux à voir débouler un molosse la bave aux babines et sommes prêts à défendre le petit prince noir au péril de nos vies … Apparaît un ….. géant poilu qui tient plus du croisé border/Pyrénées que du chien d’attaque et que l’injonction sonore et rocailleuse d’un maître invisible stoppe net dans son élan. J’avoue que nous ne sous sommes pas éternisés dans le périmètre. Le plus drôle étant que l’Iphone ne captait plus, donc plus de boussole. Aussi, pour éviter de troubler une fois de plus le sommeil du ou des hommes de caverne, nous avons ciblé les chemins larges et les clairières sur le chemin du retour, curieusement les explorateurs poilus sont restés à portée de vue.  Suite  Houba, Bouvier d’Appenzell, dimanche 7 avril 2013

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