Houba, bouvier d’Appenzell, mercredi 25 septembre
Depuis quelques temps le phare flottant ne chome pas : c’est gym aquatique (ou plutôt aqua fitness intensif) tous les deux ou trois jours pour les deux compères. Ils aiment tellement ça que lorsque nous nous contentons d’une ballade en garrigue ou en forêt, ils ont l’impression de n’avoir eu aucune activité, ou du moins, c’est ce qu’il nous semblent vouloir faire passer comme message. (nous jouons souvent à leur prêter des dialogues façon Didier d’Alain Chabat)
Sinon, le marsupilami adore aller au club canin, même si nous lui apprenons la frustration : il côtoie les poilus mais plus question de se jeter dessus. Ça ne fait rien, dès que j’ouvre le coffre, Houba gratte la porte de la kennel, la mordille, me bouscule dès que j’ouvre et tente de sauter avant que je lui mette la laisse. Comme je le bloque, j’ai droit à un débarbouillage en règle, une manière de m’amadouer je suppose. Il n’a de cesse que de mettre pattes à terre. Grosse surprise côté agrès : Môssieur le bulldozer-je-la-joue-kakou a le vertige et refuse la passerelle. On sort pour lui une passerelle basse et, malgré ce Houba ne fait pas le fier : il lui faut plusieurs tentatives pour entreprendre une montée plus ou moins sereine. Tout péteux le petit Prince noir. Le défaut de la cuirasse ?
Aujourd’hui c’était séance d’ostéopathie au club. La première pour Houba, Savana en parfaite habituée se laisse manipuler presque voluptueusement, le zébulon joue les asticots gigoteurs, il faut une sacrée dose de patience pour l’examiner, mais tout est en place, RAS. Repos trois jours (ça c’est un vœu pieux) et, bon pour le service !
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