Houba, bouvier d’ Appenzell, week end en Haute Saône suite

 Décidément mon zébulon enchaine les petits soucis. Mais le remède presque magique est à Froideconche http://www.direct-vet.fr/soins-cutanes/8-cothivet.html ou nous sommes attendus pour le déjeuner. Houba, dès sa descente de la voiture, fait le joli cœur avec Béryl, laquelle minaude et appelle au jeu, Haru pour le moment semble indifférent à cette intrusion sur « ses terres » Christelle attrape la patte du marsu à la manière d’un maréchal ferrant et la désinfecte avec le spray. La tribu d’hominiens est composée de 6 membres, l’ambiance chaleureuse. Je passe sous silence le déjeuner typique et savoureux qui nous a été concocté sous peine de susciter des jalousies compréhensibles. L’après midi commence par une promenade dans les bois et se poursuit par la visite de la ville de Luxeuil les Bains http://www.luxeuil.fr/ (histoire et archéologie du moyen âge au 18è siècle) Houba, en laisse, a tendance à grogner sur Haru, mais globalement cette visite à 3 laisses se passe bien.

Les passants restent bouche bée devant notre équipée (3 chiens impressionnants par leurs carrure qui jouent les touristes en ville) Retour à la maison, la tribu s’éparpille : fête de la musique !…… Vous avez déjà gouté un civet au vin blanc ? bien plus léger et digeste qu’au rouge. Décidemment nous sommes gâtés. Nous prenons congé assez tôt, le rendez vous du lendemain est à 9heures à ½ heure de route de la maison d’hôtes. A Ronchamp, la fête de la musique bat son plein, pas question de dégourdir le zébulon sur les berges de la rivière : familles et amoureux ont pris possession des lieux, des chemins de terre font notre bonheur. Nous prenons possession de notre « nouvelle » chambre, plus spacieuse que la première avec une belle salle de bains. Le sac est vite déballé, sur les fauteuils, car curieusement, il n’y a qu’une commode et un secrétaire, pas de penderie. Le tiroir du bas de la commode est plein d’affaires appartenant vraisemblablement aux maîtres des lieux, oubliées ? Le secrétaire bien que d’époque et tout à fait à sa place dans le décor, ne nous est d’aucune utilité, d’ailleurs les tiroirs sont eux aussi occupés. (L’homme ne s’est rendu compte de rien, ouf !) Notre trio s’écroule sans demander son reste malgré les flonflons. 7 heures du matin, Houba a fait une vraie bonne nuit, jogging, baskets etc, nous n’avons plus qu’un étage à dévaler pour atteindre la porte, derrière laquelle, comme la veille, un gros minet, attend. Tout comme la veille, Houba et lui sont truffe à truffe, le matou hérisse le poil et arrondit le dos, le marsu recule pour mieux revenir « à la charge » mais Garfield se carapate dans l’escalier de droite tandis que je tire le petit Prince dans celui de gauche.

Serait on plus civilisé en Haute Saône qu’en Languedoc : pas de verre brisé dans l’herbe, ni sur le parking, pas la moindre canette ou bouteille vide. De traces de la fête de la veille, je ne trouverai qu’un morceau de papier alu et un kleenex. Décidemment, elle me plait cette région ! Mais dépêchons nous, une journée d’obérythmée nous attend au club canin de la vallée du Breuchin http://clubcaninccvb.e-monsite.com/

Houba, bouvier d’ Appenzell, week end en Haute Saone, fin