Houba, bouvier d’ Appenzell reçoit ses copains poilus

Christelle, ma copine (ex virtuelle) de l’est doit venir passer 2 jours avec Béryl la croisée Beauceronne et Haru le berger Allemand de type ancien (Altdeutsche Schäferhunder) L’homme stresse et son anxiété finit par me gagner : entre Savana la mégère qui grogne comme un fauve dès qu’on l’approche et qui, catcheuse dans l’âme, tente de soumettre les femelles en les plaquant au sol et le marsu qui a (de moins en moins moins mais …) tendance à jouer les coqs belliqueux  avec les mâles entiers, la cohabitation n’est pas gagnée. Un coup de fil à CynOccitan et Maxime, comportementaliste, nous rassure : il peut venir arbitrer la prise de contact mais celle ci doit impérativement avoir lieu en terrain neutre, en aucun cas à la maison.

 Christelle en villégiature à Toulouse, aura minimum 2 heures de route, et au lieu de se poser enfin et de libérer ses chiens, on va lui dire STOP, tu ne déballes rien, tout le monde repart se promener, Accueil 5 étoiles ! En fait je m’inquiète pour rien, Christelle connaissant bien la gente canine comprend tout à fait, elle arrive 10 minutes avant l’horaire calculé, Maxime à 5 minutes d’avance, nous partons pour une ballade dans un coin de garrigue ou nous sommes presque assurés de ne pas croiser âme qui vive. Maxime impose la laisse les 5 premières minutes, Savana étant la dernière à être détachée. Les 4 pattes sont pire que les humains dans les cocktails : ils ne se mélangent pas et furètent en 2 groupes distincts. Maxime nous conseille de ne pas un terme à la promenade tant qu’il n’y a pas interaction. 40 minutes plus tard, nous formons une meute et le retour à la maison se passe sans souci. Côté entente, parce que côté « règlement intérieur » ça a démarré très fort : à la minute ou Béryl est entrée elle à voulu explorer l’étage en sautant sur l’escalier-zone-interdite sous le regard médusé de ceux qui n’y mettent jamais un coussinet. Le temps de construire un barrage avec les valises et nos 2 invités poilus se ruent sur la piscine, descendent 2 marches, font demi tour et rentrent explorer le rez de chaussée en laissant partout l’empreinte des patounes ruisselantes. 4 grands chiens dans une maison on va peut être oublier le ménage !

En suivant les conseils de notre comportementaliste pour l’organisation de la nuit et surtout des retrouvailles du lever, le séjour s’est extrêmement bien passé : aucun heurt entre Béryl et Savana, la râleuse à bien bougonné quelques fois, mais devant l’indifférence générale et surtout celle de Béryl, elle n’a pas insisté. Les 2 coqs se sont toisés de temps à autre, Houba pour signifier à Haru qu’il est chez lui, Haru pour interdire à Houba de jouer avec SA copine, mais rien de méchant. Cohabitation plus que réussie.