Houba, bouvier d’ Appenzell, retour sur un casting

Elodie, toiletteuse à Mauguio, http://www.toilettage-mauguio.com/ partenaire d’entrainement de la classe agility junior compétition, passe l’info : Une de ses amies, photographe pro, recherche des chiens de race pour compléter sa collection et Houba l’intéresserait. Je prends contact, Emmanuelle B. (Emmanuelle cynoclub sur FB https://www.facebook.com/emmanuelle.cynoclub.5  ) nous donne rendez vous dans son studio à Gallargues : nous fournissons le modèle, elle exploite les clichés en étant présente sur des banques de données internationales. Une chance de retrouver Houba en illustration d’un magazine ou d’un bouquin.  Le rendez vous est pris un soir de semaine. 50 minutes de voiture et nous arrivons devant le portail indiqué, en bordure de route, un fossé et juste la place de stationner. Nous descendons et sonnons, deux chiens viennent nous accueillir Houba bombe le torse, dresse la crête et commence à gronder. Notre hôtesse va enfermer ses poilus et revient nous ouvrir. Houba me tire un grand coup vers la haie pour lever la patte. « Encore un chien qui ne fréquente pas les clubs d’éducation » commente Emmanuelle B. L « non juste 3 fois par semaines depuis l’âge de 2 mois » répons-je un rien agacée. Du terrain, une glycine blanche superbe, un cheval, nous rentrons, non sans avoir reçu des recommandations très spéciales : Surtout faites attention que votre chien ne pisse pas !? (Il tire en laisse et grogne sur ses rivaux, d’accord, mais faut pas exagérer) nous pénétrons dans … la maison de poupée de notre photographe. C’est kitch, minuscule et très très encombré. Le « studio » prend la moitié du salon, l’autre moitié accueille canapé et poufs fatigués (royaume supposé des poilus de la maison), table basse et commode sans qu’il y ait de vraie circulation entre les meubles. La consigne est répétée : « tout le monde me dit, mon chien n’urine pas à l’intérieur et tous les chiens pissent. Pas plus tard qu’hier …. » (Conclusion ça doit sentir le marquage, du coup tous les mâles veulent laisser leur trace. Sinon la méchante fée des pisseurs a jeté un sort sur la maison ??) L’homme se fraie un passage au fond du salon, tandis que je « psychote »  en interdisant formellement au marsu de flairer. Nous déclinons l’offre du tea time, pressés de voir l’artiste à l’œuvre.

Des projecteurs impressionnants entourent une table recouverte d’une plaque plastifiée blanche, le fond est blanc lui aussi. Houba nous exécute un « table ! » magistral mais la plaque glisse a chacun de ses mouvements, le marsu a l’air tout stressé, queue déroulée. Entre Emmanuelle B, viseur à l’œil et les pieds des projos j’ai bien du mal à trouver un petit coin hors champ pour rassurer et interpeller mon petit Prince.  Ça part mal, lorsque soudain, des cris de bêtes sauvages font se redresser le zébulon. On dirait qu’un éléphant accompagné de ses copains de  brousse a débarqué dans le salon. Notre hôtesse nous explique qu’elle a, entre autres, travaillé dans un cirque. Impressionnant et efficace pour obtenir les regards appuyés du mannequin Houba. Debout, assis, salut, pattes croisées, notre diva prend les pauses sous l’œil de la pro qui apprécie la face obéissante cachée du petit loup. De nombreux clichés plus tard, nous reprenons le chemin de Montpellier en ayant appris qu’en plus d’être photographe et bruiteuse, Emmanuelle est dresseuse et également responsable d’un club canin à Aimargues. Une rencontre intéressante, dommage on aurait bien visité  le terrain, ça sentait les grands espaces.

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