Mais ou est passé Houba, bouvier d’ Appenzell ?
(Image d’archive)
Une semaine après notre retour de Lamotte-Beuvron, l’infernal DSK monté sur ressorts, s’est transformé en Droopy lobotomisé. Le matin du 14 nous avons fait notre ballade préférée au Grau du Roi, avec séance de Oufs de frisbee, 2 heures plus tard, plus de chien. A tel point qu’au lieu d’aller à l’entrainement Agility, nous avons pris le chemin du vétérinaire. 40.5° de fièvre = méga piqure pour retrouver une température normale. Gagné ! à 19h le petit prince fait 39.1 mais je n’ai même pas eu à batailler pour positionner le thermomètre, il est KO et tousse, ou plutôt tente de cracher. Le lendemain matin, la fièvre n’est pas remontée, mais Houba joue l’appenzell aux camélias-croisé marmotte en hibernation. Re-vétérinaire : prise de sang et exploration de la trachée pour vérifier qu’un intrus n’y soit pas resté coincé. Je récupère mon petit prince une heure plus tard, il tient à peine debout, mais les nouvelles sont bonnes : trachée RAS, signe d’infection dans les analyses ; Verdict : soit toux du chenil malgré le vaccin, soit laryngite aigue d’origine virale = antibiotiques + cortisone. Le zébulon doit être très sensible aux anesthésies car au lieu de refaire surface dans l’heure qui suit, il joue les alcooliques titubant, fait « Bambi » sur le carrelage et laisse échapper des petits bouts de selle nauséabondes en dormant, ce jusqu’au soir ! La gamelle finit de le réveiller. Depuis Môssieur « tousse » un peu moins chaque jour, mais le marsupilami s’est transformé en carpette : ma glue tourbillonnante aux yeux pétillants est un loukoum éteint. Plus d’assistant culinaire, ni d’apprenti jardinier. Plus de sirène d’alerte, ni de « je serai avant toi au portillon », rendez moi mon Casanova déboiteur d’épaule, je m’ennuie ! !
15 jours de traitement et aucun effort tant que son état général n’est pas au top, alors je m’autorise un flash back histoire de retrouver le sourire.
Notre arrivée au Moulin de Villiers, hébergement choisi pour la Nationale d’Elevage : le chemin de campagne aboutit sur un étang bordé par plusieurs propriétés dont notre maison d’hôtes. Dépaysement total : les volailles courent et volent en liberté. Dans la chambre au rez de chaussée si nous ouvrons la fenêtre, zébulon n’a qu’un bond à faire pour s’essayer au troupeau (d’oies). La penderie est « chinée » = profondeur ¾ de cintre, si bien que si on décide d’utiliser les 6 qu’elle contient vides et placés de façon oblique, elle ne ferme plus. Ajoutez à cela un éclairage très tamisé, il faut la torche électrique (indispensable auxiliaire des promenades nocturnes) pour pouvoir se changer. Des trophées de gros gibiers ramenés d’Afrique, « décorent » les couloirs, ce qui a pour effet de déclencher les vocalises impressionnées du marsupilami à chaque passage. (J’aboierais bien aussi mais pour d’autres raisons). Mais le plus insolite, c’est « Napo ». Nous croisons 2 paons bleus en faisant le tour du visiteur, Houba en harnais, Houba est habitué aux oiseaux et ne les course pas, (ceci dit le plus gros qu’il ait jamais rencontré dans le jardin est un pigeon ramier solitaire qui vient glaner après que tourterelles, piafs et perruches aient grappillé tout leur soûl) Les paons de leur côté sont familiers des chiens, là, le petit loup aimerait bien voir de près ce drôle de poseur multicolore à plumes. Nous assistons à un bec à truffe presque à se toucher et « Napo » le plus jeune des 2 accepte quelques morceaux de croquettes. « Napo » physionomiste et gourmand à tôt fait de repérer notre chambre et vient à la fenêtre réclamer (avec succès) des friandises. Si nous le laissions faire il entrerait nous tenir compagnie. « Napo » n’a pas encore sa roue, (moins de 3 ans donc) tandis que « Léon » joue les mariées star avec sa traine sublime.
Pauvre Houba !!!
J’espère qu’il va vite se rétablir !