Houba, Bouvier d’Appenzell, samedi 2 février
Ce matin, encore debout à 6heures, mais cette fois c’est nous qui réveillons les chiens : si nous voulons faire le marché, c’est avant l’école du chiot, après ce sera trop tard, d’autant que Savana a rendez vous au club canin avec l’osteopathe. Donc branlebas de combat, le petit soldat est bien content de mettre le museau dehors, après le débarbouillage d’usage (ça devient plus cool : je n’ai que les quenottes à surveiller, les griffes sont devenues plus douces, carrelages et autres graviers ayant fait office de manucure) Houba fonce ouvrir le robinet, courre pour rentrer, se heurte à mon obstination (je connais l’animal, il en a encore en réserve) repart purger les vannes et revient au triple galop oubliant complètement qu’il lui reste encore un travail d’élimination à accomplir, devant mon insistance, la mémoire lui revient, il s’accroupit …. Bravo ! tout le monde peut déjeuner, pour Houba, un dernier effort : il faut s’asseoir pour que la gamelle soit toute à lui. Une fois le marché déposé à la maison, en route pour le club canin. Houba ne sait plus ou donner du museau et de la patte : le samedi il y a foule, Dogue, Border, australien, terrier, rien ne l’impressionne il veut serrer la patte à chacun. Annick notre monitrice BB chiots nous fait enfiler un tee shirt à chaque élève histoire de préparer les chiots à toute situation, celle d’un bandage, par exemple. Le sketch pour enfiler tête et pattes de ces asticots aurait mérité une vidéo. Une fois la mission accomplie, Le marsupilami, se moque pas mal d’être habillé ou non mais il se prend les pattes dans le maillot trop grand pour lui. Une fois de plus, notre petit Prince Noir d’Occitanie, démontre que rien ne l’impressionne, ni la bascule, ni la table mouvante, ni les tunnels : « poussez-vous, j’y vais moi, je vais vous montrer ! » par contre il refuse de se coucher sur le terrain « me soumettre devant les autres, moi ? Jamais ! Grrrr. on va retravailler ça. Pour le rappel pourtant il y a du mieux alors que la situation se complique : i faut se cacher sous une bâche en tissu, une autre en plastique et enfin, s’enfermer dans une cabane avec juste un léger entrebâillement de la porte et les BB doivent venir nous chercher. Les premiers mètres Houba s’occupe de ses copains à poils guidé en laisse par Annick, puis il réalise que je l’appelle, et là c’est le sprint et droit au but, brave petit bouvier !
Sa sœur d’adoption nous inquiète : elle boitille alors qu’elle n’a rien d’apparent à la patoune, et, surtout ce matin, elle était à l’étage au pied du lit, alors qu’en cinq ans elle n’avait jamais transgressé l’interdiction de monter. Serait elle partagée entre le bonheur et la jalousie ?? Pourtant leur complicité est telle que je passe des heures à observer leurs jeux. Alors, on va suivre ça de près.
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