Un bouvier d’Appenzell

Voilà maintenant  52 jours  que Nougat nous a quitté brutalement. Nous pestions souvent contre les manies de notre nounours croisé Hovawart : sa propension a se tremper dans la moindre flaque tellement il adorait l’eau, même celle des roubines ; son tempérament protecteur qui l’amenait à jouer les gros bras si d’aventure un autre male prétendait s’approcher de sa sœur d’adoption, sa façon d’aboyer contre les voisins jusqu’à ce que sa frangine de cœur prenne le relais, puis de rentrer en catimini l’air innocent « moi ? J’ai rien fait, la preuve… » Et pourtant …

Le manque est  palpable, son absence est tellement présente partout, dans chaque ballade, dans chaque routine du quotidien. Savana profite des promenades, puis se love dans son coussin et n’en bouge pratiquement plus de la journée. Alors, après bien des hésitations et tergiversations, ce matin nous avons été attirés par le bouvier appenzell, hasard, destin ? Deux des chiots  d’une portée nés le 16 novembre étaient encore disponibles chez une éleveuse  à une heure de la maison. Après un Contact téléphonique chaleureux, nous voici partis vérifier si les géniteurs et le rejeton mâle nous plairaient assez pour craquer.

le site de l’éleveuse : http://www.elevage-bouviers-appenzell.com/

Voilà, quelques heures plus tard, la réservation est faite, nous irons chercher Houba vendredi 18.

Houba, c’est le cri du Marsupilami, et Houba c’est un peu de « Nougat »

Mais maintenant il faut régler les détails pratiques : comment la  « harpie » de Savana va t elle accueillir « l’intrus » ? Comment allons nous protéger les tapis des pipis/cacas ? Comment sécuriser l’escalier ?

Demain est un autre jour, et demain, c’est la reprise du club canin et des cours d’agility avec Savana. En attendant nous allons lui faire renifler le chiffon avec lequel nous avons frotté Houba pour qu’elle s’habitue à son odeur.

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