Houba, Bouvier d’Appenzell, mardi 22/01/13
Mardi 22 janvier
Hier la journée a été mémorable ! Mais avant de l’aborder, il faut que je décrive le rituel du matin : lever 6h30, vite j’enfile mes sabots de jardin et une doudoune sur mon pyjama, tandis que l’homme allume les lumières extérieures et que Houba hurle « je t’aime, viens me délivrer », ouverture de la porte/fermeture éclair du parc tandis que mon prince noir pousse de toute la force de ses pattes pour accélérer le mouvement (ce qui ne manque pas d’avoir l’effet contraire, sans émousser le moins du monde l’énergie du petit bonhomme). Vite attraper l’asticot qui danse la zumba dans mes bras et tente à la fois de me débarbouiller et de me démêler les cheveux, en retenant tant bien que mal le premier pissou de la journée. Ouf, je le dépose sans encombre, il se libère, et, dans la foulée, dépose également un petit paquet. Compliments, sprint pour rentrer, bouchonnage à la serviette chaude (elle est en permanence sur le radiateur. Je vous entend vous moquer, mais vous iriez vous, pieds nus dans l’herbe gelée des potron minet ?) ; Gamelle et enfin, je dispose de 15 minutes pour le petit déjeuner, pas davantage sinon le robinet a toute les chances de s’ouvrir inopinément. Nous repartons explorer l’extérieur jusqu’au résultat escompté, ensuite c’est jeu intensif au chaud jusqu’à ce que Houba cesse de bondir partout, ce que j’interprète comme un signe de fatigue. Retour dans le parc (il ne proteste même pas) je peux me préparer en toute quiétude. Voilà la routine matinale depuis 5 jours.
Hier donc, après le rite matinal, tout le monde fin prêt et reposé, surprise : Savana entre au salon, et se met en position de jeu, elle pique un jouet « corde à nœud » et vient en douceur vers Houba, la danse des sept voiles commence, nous encourageons le duo de la voix et la mayonnaise prend, ça y’est, ils jouent ! Nous qui étions persuadés qu’elle était trop exclusive, qui redoutions que « ça ne prenne des mois », tant elle grondait pour conserver ses prérogatives, nous sommes chavirés et fondons comme des marshmallows sur la braise ! (essayez c’est délicieux).
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