Houba, Bouvier d’Appenzell, jeudi 24/01/13

  Une semaine ce midi qu’Houba a franchi le seuil de la maison sans la moindre appréhension, il dort, j’en profite pour écrire quelques lignes. Quand il dort on dirait une petite peluche fragile, mais dès qu’il ouvre un œil, après son stretch (nous devrions prendre exemple : ne jamais démarrer sans un étirement complet, d’abord vers l’avant, puis vers l’arrière) et deux ou trois vrais bisous (une fois réveillé ça ressemblerait plutôt aux baisers de Twilight), dès qu’il ouvre un œil donc, c’est la version canine de JoeyStarr ou de Mister Hyde. Je passe la journée à dire NON, aidée en cela par Savana lorsqu’il s’agit de son panier ou de la préparation des gamelles, mais « non » ou « grrrrrrr » dans le langage marsupilami ça doit vouloir dire « vas y, insistes ! BANZAI !»

Houba depuis son arrivée, était plus intéressé par les jeux ou les explorations que par sa gamelle, et nous commencions à nous inquiéter : tous les jours il mettait un temps fou à manger et au final, laissait entre 15 et 30g  de croquettes. Aujourd’hui nous avons émietté un tout petit peu de blanc de poulet (reste d’une délicieuse poule au pot) dans ses croquettes, et… il s’est mis à dévorer, preuve qu’il y a du Nougat en lui.

Hier il pleuvait trop, le jardin ressemblait à un marécage et si les galipettes dans la boue n’ont absolument pas gêné nos deux terreurs, elles ne nous ont pas permis de laisser Houba faire un pas hors de la maison. Nous nous sommes rattrapés aujourd’hui : plage pour le petit prince noir (toujours sur la partie ou le ressac efface les traces de pas). Après ça, une grande récré dans le jardin avec Savana… J’entends les dents claquer, je vois des triples sauts périlleux, des blocages au sol dans la gueule de la « lionne » je meurs de trouille mais je n’interfère pas tant que les appendices arrière manifestent une indicible joie. Il faudra retourner acheter du blanc de volaille, maintenant la gamelle de Houba est comme un pot de Nutella pour certaines !

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