Houba, bouvier d’ Appenzell, non a la collerette.
Le diagnostic de la laryngite aigue d’origine virale s’est confirmé au fur et à mesure de l’avancement du traitement. Ouf, exit le spectre des vers du cœur et autres vers du poumon contre lesquels nous devons être vigilants : vermifuger régulièrement, mais surtout vermifuger en changeant chaque fois de molécule pour « ratisser large ». http://conseils-veto.com/vermifugation-vermifuges-chiens-chats-chatons-chiots-comment/ Sur les vers du cœur et des poumons, Sylviane Vaucher du Val de La Grande Eau, m’a transmis un article très intéressant que nous « sudistes » devrions garder présent en mémoire http://www.esccap.org/uploads/docs/li3sk5at_ESCCAP_Factsheet_Angiostrongylus_f_def_310812.pdf
En fait, avec Dolmen, l’oncle de Houba, elle a eu un épisode un peu similaire. Dolmen s’était mis à tousser, ou plutôt à essayer de crachoter, il avait 5 mois, il se raclait la gorge, sans cesse. Le premier véto n’a rien trouvé d’anormal, mais mis sous Antibio. Elle pensait à la toux du chenil. Par contre Dolmen n’avait pas de fièvre. Malgré les antibio il continuait de se racler la gorge. Second véto, antibio …pas d’amélioration, spray contre la toux du chenil, etc. Il fallu 5 mois et une radio des poumons pour que le bon diagnostic soit posé : Vers dans les poumons… Dix jours de vermifuge spécifique est l’affaire était réglée. Heureusement Dolmen, s’est très bien rétabli !!.
Quelques cauchemars plus tard donc, la toux (les tentatives d’expectoration plutôt) se calme, nous remarquons qu’Houba a comme une petite piqure d’insecte à la patte antérieure gauche et qu’il se lèche beaucoup, mais un problème après l’autre, je désinfecte et c’est tout. Quelques jours plus tard, retour chez le vétérinaire : Houba se lèche tellement qu’il s’arrache les poils. Verdict : dermatite ou granulome de léchage, c’est reparti pour des antibiotiques, anti-inflammatoires et en prime, port de la collerette… (La collerette ne rentre pas dans la vari kennel donc transports en voiture ?, ne passe pas par la trappe qui permet aux poilus de gérer leurs aller et venues « in et out », promet de la casse dans les bibelots et beurk… c’est un vrai crève cœur)
Bon alors, la collerette on va essayer de s’en passer mais : patte de lapin, fer a cheval, gros sel, va falloir s’équiper contre le mauvais sort. 1er essai : gaze sous pansement, sous surveillance OK, mais le pansement se volatilise dans la nuit. 2eme essai : gaze sous pansement sous bande auto agrippante, ça marche une journée, dans la nuit gaze et pansements disparaissent. Nous partons assister au concours d’agility déguisé de Cabrieres. 1 heure de route avec juste un pansement. … Avalé ! Une journée dans l’ambiance « compet. » (Alternance de vari kennel et de mini promenade-détente)
déguisée en Marsupilami – of course
Heureusement que nous avons annulé notre participation : c’est un concours marathon (non-stop) avec 2 juges, plus de 100 chiens 8h/20h. Pour nous ce sera 8h :17h et 4ème essai : gaze sous un mini elastoplaste … Encore volatilisé dans la nuit. A ce rythme la c’est pour une occlusion intestinale que nous allons consulter. Mais les vidanges sont normales (grâce à tous les bouts de bois ingérés petit ?) Dernier essai avant la collerette, une chaussette coupée en jambière qui protège 2 tours d’elastoplaste. Ouf ça marche. Le petit Prince noir a les poils couverts de collant blanc, mais le syndrome de léchage est interrompu.
suite Houba, bouvier d’ Appenzell, leçons de savoir vivre
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