Houba, bouvier d’ Appenzell, Joue à cache cache avec 1 épillet suite
La météo crée un interlude, dramatique pour certains.
Le 29 Septembre l’Hérault est en alerte crue. Le jardin a des allures d’étang, il tombe des seaux d’eau, les alertes se multiplient Nous rentrons du bois (en cas de coupure de courant, la cheminée servira de cuisinière), Le garage étant plus bas que la maison, nous transférons à l’abri un stock de bouteilles d’eau et de croquettes, préparons bougies et lampes torches. L’école nous appelle pour venir récupérer les petits neveux en catastrophe. Nous avons de l’eau à mi mollet, il y a une ambiance de panique dans la cour de l’école. Seuls les enfants trouvent ça plutôt rigolo. Les 2 monstres poilus eux, ne reconnaissent rien, impressionnés par la hauteur d’eau extérieure ils refusent de sortir et le Petit Prince incapable de se retenir plus longtemps, lève la patte à l’intérieur… ça nous rappelle des souvenirs … Les 2 petits ont enfilé des chaussettes et des chaussons bien trop grands pour eux, des vêtements mouillés tentent de sécher un peu partout, je sors les poilus de force, en laisse du côté ou ils ont « patte » pour déclencher les vidanges. Yessssss ! Nous rentrons trempés et boueux faire une démo de patinage sur le carrelage. Fou rire général. La pluie se calme dans la soirée. On a eu de la chance ! 2 jours plus tard, je m’aperçois que le cabinet vétérinaire en a eu moins : l’eau est rentrée dans toute la zone, et avec elle, des débris, des .troncs, des branches… Circuits électriques HS … Des voitures toutes portières et capots ouverts tentent de sécher sur le parking… Les dégâts ne sont que matériels.
En concertation avec le vétérinaire, nous décidons de prendre rendez vous pour un scanner avant un nouvel acte chirurgical. Pas question de fouiller à l’aveugle. Vendredi 3 Octobre le scanner révèle un corps étranger, la clinique où se passe l’examen tente une extraction à la pince guidée … L’épillet casse. Je récupère un Prince noir titubant une fois de plus, avec 2 trous supplémentaires fermés par des agrafes, et toujours pas tiré d’affaire puisqu’il reste quelques millimètres d’épillet dans sa chair. Pourquoi n’ont ils pas été au bout de l’histoire alors qu’ils disposaient de tous les éléments et du patient anesthésié ? Version officielle « la pince guidée est en radiologie pas en chirurgie » Ne s’agit il pas plutôt d’un espèce d’accord commercial : c’est votre patient, a vous la chirurgie, respect de la chasse gardée ? Et pourquoi 2 trous pour une pince ?
Les vétérinaires qui suivent le marsu sont perplexes, une nouvelle échographie ne montre rien. Les mesures de l’épillet extrait pourraient laisser croire qu’il ne manque que 2 millimètres, lesquels pourraient bien sortir avec les écoulements ou lors des lavages. Conclusion on attend … CYCLE : la plaie se referme, « ça » regonfle en quelques heures, poussée de fièvre, vite rendez vous échographie, l’abcès perce dans la nuit en général, la fièvre tombe et à l’échographie c’est le sketch : le 11 octobre on voit le coupable, le temps d’anesthésier localement le zébulon et de le coucher sur le flanc, l’intrus a disparu des écrans et la pince ressort bredouille. C’est Alien ce truc, de quoi devenir fou. L’école vétérinaire de Toulouse contactée par téléphone ne dispose pas d’IRM, les moyens d’investigation sont les mêmes. Prendre rendez vous pour un nouveau scanner là-bas ? Nouvelle anesthésie générale du petit loup pour des images ? Nous décidons de le laisser souffler quelques temps en espérant un coup de pouce de la nature. Reprise des activités. Le marsu est heureux : initiation Flyball, agility, natation dans les vagues, la plaie suinte moins, on se prend à espérer que les millimètres de corps étranger vont finir par être rejetés.
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