Houba, bouvier d’Appenzell et Jack frère d’adoption
Quoi de neuf depuis l’adoption de Jack en mars dernier ? Dès le réveil, une fois les gamelles englouties, impossible pour nous d’avoir un petit déjeuner zen seulement bercé par le gazouillis des oiseaux : les garçons s’échauffent : lutte gréco-canine, tire à la chaussette, dispute du frisbee-pouet, le tout sur vocalises de grognements.
Jack ne lache pas Houba d’un coussinet. Florilège :
En voiture, si nous avons le malheur de nous arrêter faire une course, mini zébulon pleure et lorsque nous arrivons à destination (de la ballade matinale) le marsu fait ses gammes « vite, libérez moi, je veux y aller », imité par petit trico (ça lui va bien = clin d’œil à G.) dans les aigus !!!!!!!
Jusque la, nous avions Savana parfaite sentinelle capable de détecter à plus d’un kilomètre, quelqu’un arrivant dans notre dos, maintenant il y a aussi le suricate, dressé sur 2 pattes les narines frémissantes aux aguets perpétuels. Houba, lui, ne s’intéresse qu’aux événements de proximité et, surtout, est en demande constante de l’instant où le jouet magique sortira du sac. Pour avoir une belle marche au pied sur une longue distance, enfermer le joujou, résultat garanti (avec, parfois quand même l’inconvénient du concert rouscailleur)
Après la promenade sportive du matin, au cours de laquelle la palme du meilleur coureur-rapporteur revient haut la patte à Houba, les ainés s’offrent une bonne sieste, mais pas la miniature qui profite du jardin pour chasser les lézards, flairer le passage de Scrat et biner ça et la. Il va falloir lui apprendre que le potager-en-hauteur c’est pour la maitresse, pas un parcours d’escalade et qu’il est prié de ne pas repenser l’implantation des espaces verts.
Sinon Appenzell et Russel rivalisent de curiosité : inspection de mes sacs de course à 2 truffes, passage au détecteur sniffeur de tout visiteur ; aller à la rencontre des passants « t’es qui toi ? » ; alarmes sonores dès qu’un voisin s’approche trop près de la clôture : 2 vrais commères.
Dans l’espoir d’étouffer dans l’œuf l’instinct de chasseur du terrier, l’homme et Jack avaient rendez vous avec « super Tiff » http://www.edu-k-nin.com le 24 Mars sur les lieux du crime : à la presqu’ile de l’Esclavon. Sauf que les casernes de pompiers du secteur avaient investi les lieux pour un exercice grandeur nature. Jack n’a pas été le moins du monde impressionné ni par les uniformes, ni par le bruit de l’hélico,
Et finalement, incroyable mais VRAI, en 2 séances Jack ignore les terriers et autres pistes odorantes pour n’avoir qu’un seul but lorsqu’il s’éloigne : rejoindre sa meute à la vitesse d’un lévrier. Inutile de l’appeler, d’ailleurs, le rebelle ne vient jamais quand on l’appelle, (enfin si, il vient quand il a fini de faire ce qu’il avait en tête : aller dire bonjour aux passants, à leur chien, aux chevaux, etc) mais rapplique ventre à terre dès que nous (4) disparaissons de son champ de vision.
5 mois que Trico miniature nous a rejoint. En douceur il a appris à attendre sa gamelle assis (dernier servi), à ne monter sur le canapé blanc que lorsque celui ci est protégé par un plaid, que l’escalier c’est zone interdite (quoique des poils sur la 5ème marche auraient tendance à démontrer qu’il y a des transgressions), à donner la balle (à contrecoeur) et, surtout, a un rappel de ouf. MAIS ce petit diable de mauvais garçon a encore bien des sujets à travailler avant de devenir un modèle de sagesse.
Le marsu parfois aimerait bien faire loukoum tranquille mais speedy l’agitateur ne lui laisse que peu de répit : il saute sur son super copain toutes dents dehors et se carapate à l’autre bout du salon jusqu’à ce que la Suisse capitule et consente à jouer.
Savana, en parfaite mégère, décide ou et quand le petit trico a l’autorisation de jouer avec elle. Lorsque Jack vient spontanément la solliciter, en apportant un jouet ou en aboyant son invitation, sa majesté grogne « tire toi de là miniature ! » parfois il se soumet, parfois il insiste en criant plus fort qu’elle, au grand dam de nos tympans car il a un aboiement supra aigu.
Lorsque nous avions adopté Savana, les 2 ans qui ont suivi, nous ne pouvions laisser aucune nourriture non enfermée, elle volait tout ce qui chatouillait sa truffe, y compris à des hauteurs inimaginables et ce dans un silence absolu. Il faut croire que c’est une caractéristique des chiens qui ont eu faim : petit trico est un véritable Arsène Lupin, après le sketch des crevettes surgelées englouties dans l’évier sans aucun débris (trahi par des traces de petites pattes humides) j’accusais les fourmis ou les escargots de faire disparaître les fraises de mon carré de fruits rouges dès qu’elles arboraient la belle couleur de la maturité … jusqu’à ce que je prenne Jack en flagrant délit ! Adieu fraises et framboises, un coup de chance les tomates ne l’attirent pas !
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