Houba, bouvier d’Appenzell et son nouveau copain
A l’heure de la gamelle, c’est sportif : le petit dernier est un ogre affamé et comme tous ceux qui ont « manqué » il se transforme en fauve furieux pour « sauver » sa part. L’homme part sur le perron poser la gamelle de la miss, tandis que j’occupe tant bien que mal les 2 mâles sur la terrasse de la cuisine une gamelle dans chaque main. ça hurle ! Ouf l’homme prend la ration de Jack côté droit (Alsace Lorraine) tandis qu’Houba va a sa place en bas à gauche (Aquitaine). Houba s’assied sagement en attendant le signal OK pour une fois j’ai le rôle facile. L’homme quand à lui a bien du mal à poser la gamelle, le marsu miniature tente par tous les subterfuges à atteindre les croquettes en vol. Bon l’apprentissage du « non » est urgent. Côté propreté, nous en sommes à 2 pipis à l’intérieur.
A l’heure de l’extinction des lumières, nous accompagnons le petit monstre pour une promenade hygiénique dans le jardin. Son nouveau pot Houba, solidaire, nous accompagne. Ensuite c’est Vari kennel pour la nuit. Aie !!! Dans la liste de courses nous avons oublié les boules quies : c’est parti pour les hurlements. Nous montons confiants, il va se calmer rapidement, la journée a été riche d’actions par rapport à son vécu, nul doute qu’il va s’écrouler… ça a duré 2 bonnes heures (des cris stridents alternés avec des hurlements façon loup), failli tourner en scène de ménage « il pourrait dormir avec nous, il est tout petit … Je ne supporterai pas ça encore longtemps, etc. » Je redescend, non pas pour libérer le bonhomme, mais pour le disputer et couvrir le devant de la kennel. A t il senti ma détermination ? la sirène s’est tue. Réveil à 6 h pour un tour de jardin salvateur : la kennel est restée propre et sèche. Les vidanges se font immédiatement. Le cirque gamelle reprend, l’homme bataille mais pas de dispute entre les garçons malgré leur voracité et leur proximité.
Première longue promenade, nous choisissons l’Espiguette, commençons avec la longe moyenne. Jack répond tellement bien que nous le libérons : il n’y a pas âme qui vive, que du sable et la mer au loin. Les jouets apportant-flottant adorés des 2 grands excitent la ½ portion qui boude son os en caoutchouc pour s’emparer de SON exemplaire mis dans le sac « au cas ou ». Notre imitateur courre et rapporte au pied du maître comme les grands.
La mer l’impressionne 3 minutes pas davantage : si son meilleur copain Houba y va, banzai ! 3ème style de natation : Savana glisse et fend la houle tout en douceur, Houba fonce dans une espèce de brasse papillon Jack pédale des pattes arrière et tapote l’eau des pattes avant.
A la maison, mini zébulon ne laisse pas le petit Prince Noir 2 minutes tranquille et je t’escalade, et je te mords l’oreille et je t’apporte un jouet à tirer. Houba sourit, nous aussi.
2ème nuit « Marguerite » ne vocalise que 10 minutes YESS. Au matin nous retournons à la mer, l’espace est rassurant. Séances de rappel au top. Donc le lendemain nous tentons Castries avec la longe moyenne.
Petit tricolore est branché sur nous, on le détache, il revient quand on appelle la meute. On se dit que c’est bon, qu’il ne veut pas nous perdre, nous, sa nouvelle vie et ses amis poilus. Tiff au club me prévient que ça risque d’évoluer en sens contraire.
3ème nuit : mini pirate tente de nous amadouer : concerto de crécelle jusqu’à ce que je descende gronder et couvrir la caisse. Il est bien têtu ce petit bonhomme et qui a dit que l’appenzell remportait la palme des bavards ? Zébulon-toy le bat à plate fourrure !!
pour garder, manger, jouer, attirer l’attention, répondre à la mégère JACK DISCUTE et a un mal fou à « entendre » que « c’est NON »
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