Houba, bouvier d’Appenzell, se remuscle
Pendant l’hospitalisation du petit loup nous étions tombé sur le reportage de FR 3 sur un food truck « a la ch’ti frite » basé à Castries. Fans des vrais frites de ch’nord, nous avons cherché les ballades possibles dans le coin histoire de joindre l’agréable à l’agréable. Enthousiastes, nous avons entrainé des amis pour une soirée frites de mon plat pays … Heu … nous avons fait la queue joyeusement dans un mistral glacé (pas gagnant) pour déguster des cornets … comment dire … très décevants. (Les pommes de terre bintje arrivent bien du nord mais en sacs prédécoupées et préfrites) Par contre côté randonnées pour les 4 pattes, c’est une trouvaille ! Un bémol, une affichette d’alerte aux pièges. Renseignements pris, les pièges sont autorises en France (chasse france piégeage) mais réglementés. J’appelle la mairie : les affichettes ne sont pas officielles, info ou intox ? « Quels types de pièges, combien, ou ? les enfants se promènent, si il y a un risque on doit en connaître l’étendue … » Les pièges sont réels et mes questions embarrassent la municipalité qui me renvoie sur le président de la société de chasse … Beaucoup de chemins balisés GR, des joggers (avec et sans chiens), Les pièges ne devant pas être placés à moins de 50 mètres de tout chemin, au fil de nos explorations du coin, nous nous relaxons.
Jeudi 9 Avril nous y emmenons le Petit Prince. La veille le pansement a glissé, alors, pour être certains que ça tienne, nous avons remis à Houba le justaucorps année 30, qui une fois lavé, a rétréci et fait office de gaine.
Les promenades en longe s’enchainent 1h10, 1h20, 1h30 et s’allongent, au contraire de la plaie qui rétrécit. Nous photographions son évolution et l’envoyons à l’ENVT, L’adorable Dr S. surveille et nous coache à distance.
Dimanche 12 Avril, réveil à l’aube pour détendre la mégère et le marsu avant notre départ en famille pour Bouzigues. Savana la sauvageonne, reste confortablement jouer les chiennes au foyer, tandis que nous emmenons le convalescent avec nous : il faut lui réapprendre aussi à côtoyer la foule, la circulation … Petite promenade piétonne sur les bords de l’étang de Thau qui sont encore très calmes avant le déjeuner. Au restaurant, le marsu joue les chiens modèles, juste trop content lorsqu’un des petits neveux le rejoint sous la table pour un câlin. L’établissement est plein, mais personne ne s’est rendu compte de la présence d’Houba, jusqu’à ce que, au moment de partir, je décide d’en profiter pour faire un petit tour « au fond du couloir-2ème-porte-à-gauche » Le zébulon a un moment de panique il hurle à l’abandon en tentant de se soustraire à l’emprise de l’homme. 😀 Nous quittons l’établissement rapidement dans un éclat de rires. Le reste de l’après midi est idyllique : longue marche au bord de l’eau comme de nombreuses familles venues profiter des premiers soleils. Parfait pour réhabituer le marsu à la vraie vie : des patinettes, des poussettes, des ballons… les petits neveux se régalent à tenir la laisse, que je reprends seulement
lorsque nous apercevons promeneurs à 4 pattes. Houba se montre exemplaire : je lui demande de se concentrer sur moi (les friandises ne sont pas loin) il ne tire pas et ne grogne pas une seule fois. Forte de ce succès, le lendemain foin de harnais, la longe est au collier lorsque nous passons à proximité d’ une propriété gardée par deux « terreurs » c’était sans compter sur le retour des ¾ testostéronien d’ Appenzell : Aïe l’épaule et zut le refus d’ignorer. Vivement qu’on puisse réintroduire le jeu.
A suivre : le retrait des derniers points
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