Houba, bouvier d’Appenzell, enfin nu !
Mercredi 15 en fin de journée, retrait des points. Houba arbore fièrement ses cicatrices dans la salle d’attente (j’ai retiré le body à la descente de la voiture). Accueilli en guest-star à la clinique Montpelliéraine, il apprécie les caresses des assistantes qu’il n’a pas vues depuis des lustres, ne grogne même pas sur les mâles qu’ils croisent, pas plus qu’il n’avance à reculons lorsque le chef des lieux s’approche. Tout mignon sur la table de torture, le Petit Prince Noir qui en a vu d’autres ces derniers mois, ne bouge pas une oreille, tandis que croutes et points s’envolent. Il reste un petit trou de granulation que le praticien évalue à une quinzaine de jours avant fermeture, sauf si …
Le lendemain, Houba a droit à sa première promenade détaché. Il n’en croit pas sa truffe, s’éloigne à peine, nous scrute du regard. Savana comprend rapidement que les jeux brutaux sont interdits, tout se passe bien. Nous avons rendez vous avec des amis le soir et nous emmenons le marsu « qui ne saute pas (donc) n’est pas encore tout à fait Appenzell » pour poursuivre sa ré-acclimatation au « monde ». Les chenilles processionnaires n’étant plus à craindre, nous renouons avec le bois des Aresquiers les jours de pluie. On sent que le petit loup récupère, il donne de nouveau de la voix. A la maison il est sans body, sauf la nuit. Nous franchissons le cap ce week end. Quel plaisir de le sentir jouir de ces nouvelles libertés !
Pour la première fois dimanche, Houba m’amène sa chaussette trésor-de-quand-il-était-petit (celle ou sont entassés 2 petites balles pouet). Il sollicite sa sœur d’adoption et nous offre le spectacle de son ¼ d’heure de folie du soir : il courre comme un dingo, saute sur le canapé, redescend, remonte, file faire le tour du jardin, revient, recommence, etc. Le retour du marsu 🙂
Aujourd’hui, première longue ballade tout nu. Il part loin devant, courre avec Savana, revient au triple galop nous sauter dessus les pattes pleines de boue … les rares promeneurs croisés ne comprennent vraiment pas pourquoi nous affichons un sourire béat, dans l’état ou nous finissons la ballade.
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