Houba, bouvier d’ Appenzell, la saga épillets saison 3

  Lundi 24 Novembre lever à 5 h pour être à l’école vétérinaire de Toulouse à 10h. Houba, après s’être dégourdi les papattes dans le parc, rentre joyeusement dans le hall, pas de stress lorsque l’étudiante vient le chercher. On doit nous tenir informés en fin d’après midi. La première fois le chirurgien a appelé à 16h 30, la seconde fois samedi pour confirmer le rendez vous c’était vers 18h = le tél ne me quitte plus depuis 16h de l’après midi. A 17h30 n’y tenant plus j’appelle … HELP ! le standard ferme à 17h. Seul accueil téléphonique : les urgences qui promettent de contacter le service lequel nous rappellera … Ô temps ! Pourquoi Suspends tu ton vol ? 19 h je rappelle les urgences, ils promettent de renvoyer un message, c’est la seule chose qu’ils puissent faire. 21h je les harcèle à nouveau : ils est arrivé quelque chose pendant l’anesthésie ? Avant ? L’hystérie nous gagne … 21h20 enfin : « il y a eu un petit malentendu, nous aurions du être appelés, l’anesthésie et le réveil se sont bien passés, Houba va bien. Par contre le chirurgien doit interpréter le scanner et la date de la chirurgie n’est pas encore fixée, c’est lui qui nous en dira davantage demain » Moi qui, habituellement,  oublie mon pas-si-smart-que-ça-phone partout et compte sur la messagerie pour faire le lien, j’en deviens l’esclave paranoïaque : je l’emmène même, vous savez, «2^ème porte au fond du couloir » On croirait une collégienne qui attend le rappel de son 1^er flirt. Bref nouvelle version de Barbe Bleue « Anne, ma soeur Anne, n’entends-tu rien venir ?

Je n’entends rien que la pluie qui dilluvoie et le tonnerre qui grondoie »

Mardi 17h05 enfin « le scan est en cours d’interprétation par un spécialiste Européen d’imagerie médicale, à l’heure actuelle la suspicion d’un corps étranger proche des vertèbres semble confirmée. La masse liquidienne proche de la cicatrice quand à elle n’est qu’une réaction allergique aux points intérieurs. La chirurgie n’est pas encore programmée… » Dans ce cas rien ne s’oppose à ce que nous récupérions Houba « effectivement, et je vous tiens au courant »

Tenir au courant = informer, avertir, documenter, renseigner. N’y a t-il pas la, une notion implicite de rapidité ? Les subtilités de la langue française ne sont plus ce qu’elles étaient : 3 jours plus tard nous ne sommes au courant de rien. Adieu Charles Perrault, bonjour Big Brother : je trouve le mail du responsable de l’imagerie médicale à l’école Vétérinaire, par déduction le mode d’organisation des adresses de l’ENVT et je bombarde : le radiologue en chef, le prof de médecine interne qui nous a fait si forte impression et notre réfractaire à la com. Samedi matin, bingo première réaction : j’ai droit au compte rendu téléphonique du scanner par le spécialiste pourtant en week end, pourtant bardé de qualifications et néanmoins simplissime et bienveillant. Lundi matin c’est notre coup de cœur, le prof de médecine interne qui réagit à mon mail et m ‘assure de veiller à ce que L’OMERTA, contraire aux principes de l’ENVT, ne se reproduise pas. Peu de temps après appel téléphonique de notre « chargé de consultation » Dialogue rétabli. Ouf ! Mais les incertitudes et l’attente vont perdurer : il y a forte suspicion de corps étranger sous les lombes (Régions postérieures de l’abdomen, situées de chaque côté de la colonne vertébrale, au-dessous de la cage thoracique, au-dessus de la crête iliaque.)La chirurgie, qualifiée de majeure, sera orchestrée par une spécialiste réputée des tissus mous – encore faut il trouver un créneau dans son emploi du temps –

MINUTE ! Si la présence d’un CE (corps étranger) n’est pas absolument certaine, la chirurgie est elle indispensable ??? le radiologue a dit oui, le chirurgien dit oui, l’homme commence à dire non, d’autant que la masse liquidienne, à laquelle Toulouse n’a pas touché si ce n’est que pour effectuer une analyse cytologique, semble diminuer. Incertitudes.

Attente … Pas de créneau disponible avant le 15 décembre Avec, peut être une possibilité le 9 décembre : Un chien prévu pour une grosse chirurgie ce jour là et dont la pathologie ne relèverait finalement pas de la chirurgie selon les résultats des examens complémentaires, laisserait son « tour » au marsu.

 à suivre l’attente  Houba, bouvier d’ Appenzell, la saga épillets saison 4

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