Houba, bouvier d’ Appenzell, la saga épillets saison 2
Mercredi 19 Novembre lever à 5 h, nous arrivons à Toulouse avec 1 h d’avance au rendez vous en médecine interne. Le protocole de l’ENVT veut que nous soyons pris en charge par une équipe d’étudiants d’abord, dont une cinquième année. Examen clinique basique, et étude approfondie du dossier, suivi d’un résumé-exposé à la vétérinaire du service, pause durant le brainstorming médecin-étudiants… Finalement, le relais est pris par un (le ?) ponte du service, lequel réexamine Houba et reprend tout l’historique. De 3 étudiants au départ, nous sommes maintenant avec 7 praticiens. Houba chaque fois qu’il est sur la table d’examen est un modèle de « médical training » il se laisse faire gentiment. Le Mister Hyde dont on ne pouvait pas regarder la dentition se laisse palper, scruter, sans rien tenter d’autre qu’une léchouille amicale. Prochaine expo de beauté j’amène une table Le Professeur qui fait preuve d’une grande faculté d’écoute, nous emballe, à la fois pro et humain, sérieux et spirituel. Son diagnostic confirme la présence d’un intrus. Nous changeons de service pour la chirurgie. Notre chargé de consultation est très jeune cette fois. Son programme : échographie (mon sceptique « ce sera la cinquième » déclenche un léger haussement d’épaules, comprenez il y a écho et écho et technicien radiologue pro et occasionnel) + scanner nouvelle génération. Et puisque nous voulons en sortir dé-fi-ni-ti-ve-ment nous demandons que le scan soit intégral. Pas question qu’un micro-épillet-Alien, ne fasse des siennes après coup. Notre praticien est d’accord. La chirurgie, si chirurgie s’avère indispensable, se fera à 4 mains avec une spécialiste des tissus mous. Pour le moment notre jeune chirurgien semble penser qu’il reste une bonne probabilité qu’une extraction sous échographie soit possible et que le scanner serve à vérifier que « tout est clair » Nous sommes dans une grande salle avec rotonde sur le jardin, les étudiants sont maintenant une vingtaine autour du marsu que ça n’impressionne pas le moins du monde. Moi par contre, l’idée de leur laisser le zébulon là, tout de suite… Nous sommes dans un hôpital, ils hospitalisent, coordonnent et nous tiendront informés tous les soirs. Le spleen tombe sur nos épaules comme une chape de brouillard. Même l’homme a de la brume dans les yeux. Quelques heures plus tard, alors que nous venons à peine de rentrer sur Montpellier, nous apprenons que l’orchestration imagerie n’aura lieu qu’après le week end, autorisation de récupérer le petit prince à condition de cesser toute médication et de ne pas faire les fous. YES !!! Non ils ne ponctionneront pas, pour l’imagerie c’est mieux et tant pis si ça perce.
A l’école les chiens hospitalisés ne sont jamais seuls, nous a t on affirmé, un groupe dédié les surveille, les câline et les sort. Info ou intox ?? Vraisemblablement info : le lendemain j’ai droit à quelques sauts et gros bisous mais le quatrième année qui nous ramène Houba ne subit pas d’arrachement d’épaule et le hall résonne mezzo plutôt que baryton dramatique. Sur l’autoroute du retour nous faisons une halte sur l’aire Port Lauragais Nord en bordure du canal du midi.(le lien : link ) Il y a des hectares de prairies désertes, une aubaine : le marsu nous fait une démonstration de sprints, demi-fond et roulades, ode à la liberté. Profite Petit Prince noir ! Cette aire deviendra notre halte favorite. Il y a même un mini parcours d’agility. Bravo Vinci !!!
A suivre Imagerie et lombes Houba, bouvier d’ Appenzell, la saga épillets saison 3
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