Houba, bouvier d’ Appenzell, c’est les vacances
C’est terrible les vacances : club canin fermé, plus de frisbee ou alors très tôt le matin, plus de baignade à la plage, un éventail de ballades restreint pour laisser le champ libre a tous ces 2 pattes-visages-pâles en short et en tongs, cartes IGN en mains ou matériel de pêche sur le dos, bien décidés à profiter du séjour mais terrorisés par la rencontre du moindre poilu, tellement ils sont endoctrinés par les articles de presse « anti chiens » Chaque année 6 millions de blessés par Accidents Domestiques et 374 000 atteintes volontaires à l’intégrité physique, L’homme est bien plus dangereux pour l’homme que le chien mais ça ne fait pas vendre du papier …(sources Tableau AVIP-PN-1 Police Nationale et http://www.assureurs-prevention.fr/sites/jcms/p2_978209/fr/les-accidents-de-la-vie-courante-grande-cause-nationale-2013)
On se prépare pour les concours de la rentrée : nouvelle acquisition la cage pliante en toile, véritable studio de luxe avec fenêtres sur les 4 faces et toit ouvrant. Le petit Prince s’y sent tellement bien que même décapotée, il ne cherche pas à en sortir, sauf lorsqu’une copine vient lui faire des gratouilles ….(Appuyez sur un ressort, et, hop…)
Nous avons refait une « séance éducation ville » avec Finwe cette fois, Houba devient un vrai Montpelliérain et profite de l’aisance de son congénère : Maxime, comportementaliste, demande à Finwe de sauter les plots de la comédie, au milieu des passants, et Houba l’imite, alors que d’habitude il ne comprend pas l’ordre « sauter ce truc rond, maitresse doit se tromper ce n’est pas un saut, si je mets les pattes dessus ? non ? zut ! » Plus haut à l’angle de l’ex Virgin, autre figure de street agility : marcher ou plutôt courir sur le mur. Sur la promenade du Peyrou, on abandonne les laisses, les marches servent d’exercice de « zone » et de « pas bouger » tandis qu’un poilu sans maitre visible approche en roulant des mécaniques, Houba reste concentré tandis que spontanément et calmement Finwe descend à la rencontre du trouble fête qui s’éloigne sans insister. Les bancs sont autant de « tables » à enchainer en duo. Les badauds prennent Finwe pour un loup, une famille d’étrangers reconnaît l’appenzell et nous félicitent pour « la bonne éducation » des 4 pattes. Malgré l’énergie joyeuse de Finwe à profiter du bassin de l’aqueduc, Houba ne plonge pas : le marsu adore l’eau à condition d’y accéder en pente douce, Matthieu Rosset peut dormir tranquille.
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