Houba, bouvier d’ Appenzell, en cani-rando
Le 1er dimanche de chaque mois, Maxime « notre » comportementaliste http://www.cynoccitan.com/ organise une cani-rando, je saute sur l’occasion : les ballades on adore, en présence de congénères ça ne peut qu’être tout bénéf. pour le Petit Prince Noir et pour la mégère que Maxime accepte dans le groupe après l’avoir « testée ». Le rendez vous est à 11 heures du côté de Ganges dans les gorges de l’Hérault. Comme d’habitude je suis en excèdent de bagages : 1 sac a dos pour l’eau, (des monstres et la notre) et le pique-nique, 1 sac a dos avec 2 serviettes de plage (en guise de coussin : l’homme craint les galets) 1 serviette pour essuyer les compères si nécessaire, 2 paréos (ça sert à tout et ça fait nappe de pique-nique le cas échéant), 1 paire de chaussure aquatique chacun http://shop.glaglashoes.com/content/4-a-propos , 2 couteaux, la boite aspi venin, etc. Bien sûr on ne s’est pas servi des ¾ du paquetage …..
Houba connaît presque tout le groupe : un jeune couple et son cocker golden, le Whippet avec mon camarade du samedi et sa femme, la famille et son basset fauve nouvel adopté, Maxime et Fineway, il y a aussi une jeune femme avec une croisée patou. Au fur et à mesure de l’arrivée des participants le stress de Savana augmente, à tel point qu’elle remonte dans sa vari kennel. Houba, lui, tire comme un fou sur sa laisse « on joue ? on promène ? on fait quoi ?» l’homme ferait bien comme Savana : peur que « ça se passe mal, ou que son pied blessé ne suive pas ». Maxime réunit tout son petit monde dans le champ d’a côté pour une prise de contact des 4 pattes. Zéro grognements, pourtant il y a 6 mâles pour 1 femelle. 
Le sentier grimpe un peu, les chiens font bon ménage. Exercices de rappel, de remise en laisse, de pas bouger. RAS. Nous arrivons au bord de l’hérault, la plupart des chiens se précipitent pour un rafraichissement bien mérité, Houba n’est pas le dernier ! C’est très beau à voir cette meute disparate, qui batifole dans la rivière. Le whippet lance un défi de course suivi de près par Finwae.
Notre G.O organise quelques jeux sur la rive, se sert d’une table de piquenique pour quelques exercices et notre joyeuse bande redescend au bord de l’eau pour la pause déjeuner. Les 7 chiens foncent ventre à terre vers l’hérault … nous avons juste oublié qu’un couple avait « planté son bivouac » sur la première plage, j’imagine leur surprise (ou leur angoisse) lorsqu’ils ont vu débarquer la meute ! Le rappel collectif est super efficace, les amoureux peuvent respirer. Nous trouvons un coin tranquille un peu plus loin. A l’aide des longes, nous matérialisons un cercle interdit aux chiens. A l’intérieur du cercle, les maitres et leur déjeuner …….. Pas de tout repos le déjeuner car les tentatives d’intrusion sont légion ! (Encore une fois Houba n’est pas le dernier à franchir la zone interdite. L’Appenzell est pugnace, surtout lorsqu’il ne comprend pas 
) Les canoë qui passent déclenchent les aboiements des plus gardiens de la meute. Certains s’arrêtent pour voir les drôles de matchs par équipes que la bande d’hurluberlus que nous sommes se dispute. Ni la force du courant, ni la fraicheur de l’eau ne découragent le plus gros de la troupe qui savoure un délassant barbotage avec les chiens. De notre cani-marche il n’y aura eu que 2 incidents mineurs, le premier entre le cocker et le basset (Maxime en punition du ciel a improvisé un vol plané aussi soudain qu’efficace) le second entre la mégère et la femelle croisée Patou : Savana ayant trouvé que sa rivale s’approchait trop lui a épilé une touffe de poils.
Au moment de se quitter, tout le monde est d’accord pour tirer un bilan très positif de cette demi-journée : ambiance chaleureuse, cadre très agréable et poilus « camarades-à-vie-ou-presque ».
Une petite vidéo :
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