Houba, bouvier d’ Appenzell, week end en Haute Saone, fin
Christelle nous accueille. Sur ses conseils nous avons pris notre temps, il est 9h30 et l’heure est encore au petit déjeuner : croissants, gâteaux au chocolat, crêpes, et autres douceurs nous tendent les bras (la balance va encore pencher du mauvais côté) Les terrains sont spacieux, club canin magnifique bordé d’arbres avec un « chalet » comme tous les clubs en rêveraient : eau et électricité fournis par la commune. Donc tout le confort, réfrigérateur, évier, cafetière, table informatique, WC avec lavabo + tuyau d’arrosage pour les loulous. La journée d’obérythmée est animée par Christiane Gioanni. Petit Loup grogne un peu sur les mâles et puis se met au travail en boitillant un peu, plus gêné par ma (devenue sa) chaussette que par la blessure elle même. Tout le club connaît et utilise Cothivet produit qui associe des teintures mères et des huiles essentielles. La potion magique marche tellement bien que l’équipe me dit s’en servir également pour leurs propres blessures. Nous commençons par un atelier positions HTM, plusieurs groupes selon les niveaux, pour nous c’est basique. Puis chacun présente sa routine pour recueillir conseils et critiques. L’ambiance est beaucoup plus légère qu’en concours. Le petit loup qui travaille pour la première fois en plein air, ne s’occupe pas spécialement de ses congénères, il reste assez concentré et ne cherche pas à sortir, ni du terrain, ni de ma zone de contrôle.
Il fait extrêmement chaud, nous profitons d’une pause pour aller rafraichir Haru et Houba à la rivière. Une fois seuls sur le chemin, en laisse, les 2 mâles ont tendance à se toiser. Un promeneur nous arrête « c’est un Appenzell ! j’en avais un, j’adore, mais ils ne s’entendent pas du tout avec les autres chiens » Grrrrrrr arrêtez de me casser le moral, j’y mettrai le temps qu’il faudra mais j’y arriverai.
Chez nous les clôtures de chevaux laissent traditionnellement un passage piéton, en Franche Comté, il faut passer une double barrière de barbelés. Heureusement notre guide connaît parfaitement les lieux, mais …. Nous sommes 3 il faut être 2 pour tenir le piquet de barbelés en laissant un passage praticable à tour de rôle sauf que les chiens en profitent pour donner libre court à leur rancœur et que nous ne pouvons pas les lâcher au risque de les voir se « frotter » aux barbelés. C’est Fort Boyard pendant de longues minutes, mais Super Woman Christelle parvient à emmener notre petite troupe saine et sauve au bord d’eau. Les poilus s’en donnent à cœur joie, non sans se disputer quelques bouts de bois. Le déjeuner partagé nous permet de faire connaissance avec la joyeuse équipe de l’est. Nous garderons de très bons souvenirs de cette journée avec l’envie de participer à d’autres manifestations de ce type avec le Petit Loup qui me surprend dans le bon sens. Une dernière soirée avec ma copine FB et nous reprenons la route dès 8h du matin, cette fois ça roule sans travaux, ni accident, ni bouchon. Nous avons même le temps de déballer la valise avant d’aller chercher la mégère au chenil.
Nous avons beau chuchoter sur le chemin, Savana nous a flairés, elle s’égosille jusqu’à l’ouverture de son box, saute de l’un à l’autre en manifestant bruyamment sa joie de nous retrouver et, comme à son habitude, remonte toute l’allée ventre à terre, sans s’occuper de ceux qui attendent pour déposer ou reprendre leur compagnon, saute dans la voiture dont nous avons laissé le coffre ouvert et rentre dans sa kennel . Nous sommes encore dans le bureau, ça fait rire tout le monde (quand je pense qu’il y en a qui croient que la caisse est une cage punition pour le chien… ) Quand nous arrivons à la voiture, Savana répond a nos caresses par une grosse léchouille, la seule que nous n’aurons jamais : Mademoiselle n’est pas une bisouilleuse loin s’en faut.
suite Houba et Haneska, bouviers de l’Appenzell, à l’expo de Mtp
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