Houba, bouvier d’ Appenzell en stage d’Obérythmée

look_3144.JPGFan d’Obérythmée depuis son apparition en France, je suis frustrée de l’absence de cours dans mon club canin (privé brutalement de salle par une municipalité qui, comme beaucoup d’ailleurs, considère la gente canine comme persona non grata)  Aussi lorsque la présidente d’un club voisin www.facebook.com/pages/Obérythmée-Arabesques-Canines/261669163913785 a annoncé un stage avec Dawn Hill, je me suis inscrite avec le zébulon. ..

1er Problème : priorité est donnée aux participants qui s’inscrivent au concours précédant le stage. Je me renseigne, les débutants sont bienvenus, je vais préparer un enchainement très court avec quelques figures de base, mon but n’étant pas (loin s’en faut) le concours mais de nous « mettre en selle ».

2ème problème : la salle ayant été jugé trop petite par les instances supérieures, pas de concours homologué, juste une simulation pour permettre à Dawn de jauger les candidats et de mieux organiser les ateliers. Ça c’est plutôt une excellente nouvelle pour moi ! Hélas, du coup tous les participants seront autorisés à rester autour de la piste. Le marsupilami va devoir se concentrer dans une salle avec des 2 et 4 pattes à portée de truffe.

A raison d’une dizaine de minutes par jour, notre duo travaille à tenter de ne pas être trop ridicules sur un enchainement musical. Pour ce qui est de la proximité, nous verrons bien.

Samedi 5 Avril réveil 5 heures 15 (tous ces 5 ça devrait porter bonheur J) comme d’habitude je déménage : dans le sac de Houba, le harnais au cas ou, son collier habituel 2 balles pouet, des lingettes, plusieurs clikers, une gamelle, une bouteille, un tug, une serviette, un bloc, un crayon. Une glacière avec de l’eau et des fruits mais surtout pour garder les récompenses au frais (le mélange saucisson, fromage sous le soleil printanier, ça vire vite au beurk), un Kway au cas ou, un tee shirt manches courtes autre cas ou, une trousse de secours. Les accessoires de la routine : un faux rocher (que le Petit Prince doit tantôt sauter, tantôt encercler)  et un tapis  sur lequel il doit aller, se coucher et faire un joli « pattes croisées », une chaise pliante.

Nous arrivons ½ heure en avance, c’est voulu : le dimanche d’avant j’ai effectué un repérage en règle pour voir où détendre le zébulon avant la session. Nous partons jouer 20 minutes et Houba procède aux vidanges d’usage, nous voilà parés.  

Accueil chaleureux de l’équipe organisatrice, les participants arrivent petit à petit, nous installons les caisses dans la salle : une chaise, une kennel et ainsi de suite, tout autour de la piste. Je devrais dire à cheval sur la piste (les kennel ont tendance à déborder) Houba passe le contrôle vétérinaire et s’installe à contrecoeur. Je sens l’angoisse monter : une vingtaine de chiens de tous gabarits dont plusieurs mâles., une juge d’obérythmée parmi les participantes, plusieurs monitrices et responsables de club, des  obérythmistes que j’ai vu évoluer au GPF de Tarascon, Help, ou sont les débutants ??

Cerise sur le nonos, deux juges sont présentes pour – si j’ai bien tout compris – évaluer le stage ! ? Pour noter quoi, la prestation de leur collègue belge ?

(Sud de France : les concours sont extrêmement rares, les salles quasi impossible à obtenir, mais souplesse de règlement et discernement ne semblent pas à l’ordre du jour des instances supérieures. Silence, les concurrents n’ont pas leur wouaf à dire.)

Bon revenons en à notre adorable bulldozer : ça fait beaucoup de juges tout ça et nous sommes programmés en 5ème position. Les 3 premiers font monter ma tension au dela du raisonnable, le 4ème est plutôt débutant mais avec un papillon qui ne papillonne pas. Personne n’utilise d’accessoire, je vais avoir l’air malin.  J’ai relégué le harnais au fond du sac (pas pratique pour évoluer en musique) et enfilé le collier d’éducation à Houba, histoire de me rassurer et  de garder mon épaule « en vie ».  Le Petit Prince a bien envie de faire le joli cœur, mais je parviens tant bien que mal, avec la balle pouet, à le recentrer sur moi. Evidemment il ne fait pas tout ce qui était prévu dans la 1’30, mais ça pourrait être pire, d’autant que plusieurs chiens sont couchés en bord de piste, pas dans leur cage. La pause déjeuner (Houba est le seul à aboyer pour protester d’être sans son binôme, mais il se calme rapidement) interrompt les « démonstrations » qui reprennent l’après midi. On parle beaucoup de gestion de stress, et nous abordons les ateliers de travail. Utilisation de la plateforme par groupes de 4. Petit loup comprend vite qu’il faut mettre les 4 pattes dessus et moi que j’utilise mal le clicker. La 1ère journée est déjà terminée. Globalement je suis plutôt contente : d’après mes camarades de stage Houba aurait du potentiel et aimerait ça (moi qui croyais qu’il pratiquait juste pour me faire plaisir, en trainant les pattes) De retour at home, nous nous écroulons tous les deux bien avant l’heure du marchand de sable. Si j’avais eu une idée de la journée du lendemain, j’aurais surement fait des cauchemars.

Suite  Houba, bouvier d’ Appenzell en stage d’Obérythmée suite

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1 réponse

  1. Jean-Pierre dit :

    J’ai Hâte de connaitre la suite !!!