Houba, Bouvier d’Appenzell, premières angoisses, suite
Samedi, Houba n’ayant rien perdu de sa belle énergie, direction l’école du chiot au club canin. Dans mes poches du sopalin prédécoupé en plus des sacs à crotte que tout maître responsable devrait toujours avoir sur lui, et, des lingettes au cas ou … Le Marsupilami fait le fou fou, se fait papouiller avec volupté par plein de copains copines, trouve la marche au pied super ennuyeuse, veut bien faire plaisir à maman 2 minutes, puis tire de toutes ses forces pour aller renifler de plus près les crottes de lapin ou le postérieur d’une jolie BB boxer (futur tombeur). Nullement impressionné par le parapluie d’Annick ni par les bruits bizarres des boites qu’elle sort de son caddie, il tente de lui piquer. Quand il s’agit de le coincer sur le dos pour lui examiner quenottes et oreilles, il se tortille comme un asticot voulant échapper au pêcheur. Le parcours c’est comme la récré, Houba en redemande. Par contre le « pas bouger » il n’a pas l’option, c’est comme le « non », un défaut de fabrication ? En discutant des problèmes intestinaux de mon zébulon, Régine me met sur une piste : varier les vermifuges. Nous fonçons à l’improviste au cabinet vétérinaire juste avant la fermeture, et, chance, je croise « ma » praticienne à laquelle j’expose : 1) la théorie des vermifuges, 2) mes angoisses qui grandissent devant l’absence d’amélioration après 48heures d’antibiotiques, 3) ma terreur que l’état du marsupilami n’empire durant le week end , et…. YES ! j’ai droit à une consultation complète, (il faut dire que j’en suis déjà à 2 venues et 5 appels téléphoniques, syndrome Nougat) enfin c’est Houba qui gagne le droit d’être examiné sous toutes les coutures, y compris un toucher rectal (pas trop du gout du petit bonhomme) examen au microscope, et … le verdict tombe Houba a un parasite intestinal = Vermifuge différent et antibio. plus fort.
Houba, 10 kilos de muscle, meurt de faim, dès qu’il entend les préparatifs gamelle, on dirait un tigre face a une antilope blessée, il rugit et bondit au risque de se rompre le cou. Nous décidons de l’enfermer dans son parc, le temps d’incorporer à chacun ses doses de médoc. Mais le marsupilami ne supporte pas d’être tenu à l’écart de la cuisine : à force de se jeter contre les parois il parvient à renverser son parc, ouvre les scratchs qui bloquent le tapis de sol, (devenu le tapis de toit) et arrive dans la cuisine en glapissant de plus belle. Fou rire (je sais, c’est pas bien) Le soir c’est dans sa vari kennel qu’il attendra notre retour du diner chez les copains : plus question de le laisser seul dans le parc.
Suite Houba, Bouvier d’Appenzell, mercredi 13 fevrier
Commentaires récents