Houba, Bouvier d’Appenzell, mercredi 6 février
Le côté ruminant de Houba a plusieurs inconvénients, le respect des plantations n’étant pas le plus important, Houba ronge tout, feuilles mortes et vivantes, le paillis, les granulés de fer mis aux pieds des plantes, la terre, les graines que les oiseaux du ciel font tomber des mangeoires, résultat : la crainte permanente qu’il n’avale une plante toxique, et, son transit intestinal qui s’accélère. Une question pour le vétérinaire (Savana boitille donc passage obligé). Savana a droit a une semaine d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires : elle a un trou minuscule dans un coussinet, vraisemblablement une épine très dure ou un clou, le corps étranger est ressorti mais a transpercé jusqu’à l’os. Ma courageuse mégère apprivoisée par le p’tit Prince ne s’interdit pas pour autant les longues séances de jeu sur le gazon, par contre sur le gravier ou à l’intérieur, elle boite.
Houba se voit gratifié de deux cuillères à soupe de riz bien collant sur les croquettes, et d’un léger traitement à base d’argile verte. Résultat : il devient gamello-dépendant, un véritable drogué devant sa dose, il faut l’immobiliser durant les préparatifs*, et lorsqu’il a tout englouti, il mordille l’écuelle vide.
* monté sur semelles à ressort, le marsupilami arrive à bondir à hauteur du plan de travail , le problème est que le carrelage glisse et que les retombées en saut périlleux arrière risqueraient de mettre à mal la colonne de notre Zebulon : même le caoutchouc a ses limites de résistance.
Côté amélioration, rien à l’horizon, notre brave petit prince continue de courir déposer des petits paquets, mous, beaucoup trop souvent. Observation toute la journée, donc on oublie l’école du chiot. Les signes « cliniques » sont bons : de l’appétit il peut en céder à qui en manque, l’envie de jouer ne faiblit pas et la voix est claire, mais la parano me guette : Nougat est passé par la donc je reste angoissée.
Suite Houba, Bouvier d’Appenzell, premières angoisses
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