Houba, Bouvier d’Appenzell, depuis 1 mois avec nous, déjà
Cette fois ce ne sont pas les pleurs, mais un jappement qui me tire du sommeil profond dans lequel je baignais : je dévale l’escalier et tombe nez à truffe avec Houba qui gambade joyeusement au rez de chaussée. Savana « roumegue » dans son panier, le parc à chiot est en vrac, sens dessus dessous : le marsupilami a réussi à s’en extirper. J’attrape le gladiateur pour filer dehors (on examinera les dégâts plus tard) le bougre n’est pas rancunier, il dépose consciencieusement son colis du matin dans la terre (ouf celui la au moins ne sera pas dans la maison) content de m’avoir fait plaisir, direction la trappe grâce à laquelle Môssieur arrive dans la cuisine avant moi. Le déjeuner attendra : je scrute le Rez de chaussée à la recherche des flaques qui doivent auréoler tapis et carrelages … Nada, rien, tout est sec, pas la moindre trace. De deux choses l’une : ou bien Houba a trouvé le chemin de la trappe tout seul dans la nuit, ou la mise à sac du parc venait juste de se produire. En tous cas le parc à chiot aura tenu un mois plein, un record !
Après un petit tour au marché, direction le bois de Clapiers, pour notre seconde promenade en longe. Au bout de 15 minutes, comme tout se passe bien, nous décidons de lâcher la longe, sans la décrocher du harnais, si Houba ne revient pas au rappel elle sera plus facile à rattraper que lui et si il s’écarte du chemin, la longe s’agrippera dans les fourrés et le retiendra. Nous le laissons prendre un peu de champ, avant de le rappeler, étape suivante nous nous cachons, Savana est parfaite : elle tient son rôle de guide et nous ramène le marsupilami chaque fois en courant. Houba a l’air d’adorer. Les choses se corsent sur le chemin du retour : petit bouvier « connaît » donc est plus sur de lui, et donc … beaucoup moins enclin à galoper vers nous au premier coup de sifflet, Môssieur traine, tant pis la liberté totale ne sera pas pour demain.
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